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MERCI DE PRIVILÉGIER LES HOMMES SUR LES NAVIRES ET LES FEMMES A TERRE ! Il y a également de nombreuses choses possibles pour les femmes à terre ;)
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 to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle

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Idelle Hawles
Idelle Hawles
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MessageSujet: to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle   to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle EmptyJeu 12 Mar - 23:48

to run away when someone's chasing you
Nassau. Les rues accueillaient de nombreux personnages tous aussi différents les uns que les autres, des visages inconnus et d'autres nouveaux apparaissaient sans cesse. Idelle savait les reconnaître, ces personnes inédites qui traversaient la ville avec confiance et détermination. Le plupart étaient des pirates mais il y avait aussi de simples voyageurs qui, parfois semblaient avoir perdu leur chemin et d'autres fois, faisaient escales aux Bahamas en toute connaissance de cause. Depuis son arrivée il y a de cela un an environ, Idelle avait réussi à s'intégrer à la population environnante. Des navigateurs en herbe, plus ou moins machos sur les bords ainsi que des pirates tout à fait respectables. Le commerce allait bon train, le soleil ne cessait d'illuminer la chevelure blonde d'Idelle et l'atmosphère était toujours aussi agitée. Un climat qui lui correspondait bien et qu'elle avait longtemps cherché durant ses années en Grande-Bretagne. Ce territoire où il ne cessait de pleuvoir, où la température ne souhaitait pas faire de folies et se limitait à une vingtaine de degrés dans ses meilleurs jours. A l'époque, elle y avait survécu, elle avait réussi à se dépêtrer d'un sol qui finalement ne voulait plus d'elle. Elle avait été rejetée pour ce qu'elle était, ou ce que les habitants de la communauté anglaise pensaient qu'elle était. Si elle avait plusieurs fois essayé de leur expliquer qu'il y avait de très nettes disparités entre les sorciers et les voyants, ces informations ne semblaient pas parvenir jusqu'à leurs encéphales. Le caractère borné et fermé de certains l'avaient poussé à fuir pour éviter de malencontreuses complications. Et c'était une bonne résolution qu'elle s'était décidée à prendre. Peut-être était-ce grâce à son don de voyance, peut-être que non. Idelle n'était pas désappointée du résultat qui l'avait attendu en arrivant aux Bahamas, et plus particulièrement à Nassau.

Le point où tous les marchands se retrouvaient pour effectuer des affaires plus que convenables. Et la Taverne était le lieu de passage de ces individus, qui s'installaient à une table et commandaient sans ne plus pouvoir s'arrêter. La diseuse était assise à une table, seule. Sa réputation faisait qu'elle n'avait généralement pas besoin de chercher elle-même ses clients et que c'était eux qui venaient à elle, comme attirés par la curiosité. Même les plus méfiants finissaient pas craquer. Ils voulaient tous, au fond d'eux, savoir ce que l'avenir leur réservait et redoutait les paroles parfois abstraites de la voyante. Cette dernière essayait d'être le plus explicite possible, faisant en sorte que ses clients soient satisfaits de l'exactitude de ses prémonitions. En faisant bien son boulot, elle pouvait se permettre de bons repas à la Taverne sans se soucier des problèmes qu'elle avait surmonté par le passé. C'était cette certitude du lendemain qui l'enjouait. A Nassau, ses dons étaient loin d'être mal vus et étaient appréciés par une bonne poignée de la population qui voyait en elle un moyen d'avoir un coup d'avance sur le destin. Pour l'instant, elle n'avait encore vu aucun homme déjouer ses providences et elle en venait même à se demander si cela était possible. Elle s'était toujours dit que si elle avait ces habiletés, c'était pour prévenir autrui du danger et des périls qu'ils pouvaient être amenés à rencontrer. Mais si il n'y avait rien à faire contre ces augures ? Elle ne voyait pas l'intérêt d'alerter ses clients s'ils étaient fatalement coincé dans ce que les Parques avaient décidé pour eux. C'était bien là un triste dessein qui se dessinait sous les yeux d'êtres finalement impuissants. De pauvres petits insectes, contre des forces inébranlables.

« Excusez-moi, diseuse... » Elle leva les yeux de son assiette à moitié vide (ou à moitié remplie) et plongea ses yeux d'un bleu océan dans le regard hésitant de son interlocuteur. Elle préférait encore qu'on l'appelle Idelle, mais tant pis. Elle ne dit rien, attendant la prise de parole de l'homme qui se trouvait face à elle. Il avait ses mains, tenant son chapeau et le tripatouillant machinalement. Signe d'une certaine tension, d'un stress qui le rongeait petit à petit. Il avait la tête légèrement baissée et rapidement, il baissa ses prunelles vers le sol en bois. Un sourire vint illuminer le visage de la blonde qui s'adossa à sa chaise sans faire le moindre bruit. « Pensez-vous être apte à résoudre mon problème ? Je suis tiraillé et je me sens coupable... » Était-elle devenue psychothérapeute dans la nuit, sans même en avoir conscience ? Épatant. Polie et surtout intéressée, elle lui fit un signe pour qu'il puisse s’asseoir en face d'elle. L'homme en question posa son couvre-chef sur la table et il prit un air grave, presque tragique. « J'ai besoin de savoir si ma compagne me trompe. » Elle arqua un sourcil et croisa les bras. Il n'y avait malheureusement pas besoin de posséder un quelconque don pour savoir que la femme de cet homme n'était pas honnête. « Évidemment, qu'elle se joue de vous. » Elle se redressa et vint appuyer ses avant-bras sur le rebord de la table. « Et cette culpabilité que vous ressentez, c'est certainement à cause de vos visites répétées aux différents bordels du coin, n'est-ce pas ? » L'homme se décomposa doucement, essayant d'esquisser un sourire innocent et bien trop candide pour être réel. « Mais vous n'avez pas à vous sentir responsable. Elle a été la première à se détacher de vous, à briser cette emprise que vous exerciez auparavant. » Cela la dégoûtait un peu de l'avouer. Avouer que cette femme était partie dans les bras d'un autre, ou même d'autres, afin d'assouvir ses désirs les plus malsains. Tout ça dans le dos de son mari. Idelle avait beau admettre le fait que la femme était indépendante, elle ne concevait pas la possibilité qu'on puisse tromper la personne avec qui on avait décidé de s'unir. L'adultère, c'était mal, selon elle.

C'est en prenant la main de l'individu, lorsqu'elle allait lui donner de plus amples détails sur son avenir qu'elle fut interrompu par des paroles qui captèrent toute son attention. Une simple phrase qui lui fit rouvrir les yeux et lui coupa le souffle pour un instant. « Le Flying Dragon est rentré. » qu'elle entendit. Elle relâcha la main de l'homme et dans un signe de tête, montra une gêne artificielle. Idelle s'excusa en se relevant doucement alors qu'il lui tendait quelques pièces. Souriante, elle les accepta évidemment. Elle ne donnait pas ses conseils sans récompense en retour. Elle quitta la Taverne et en plissant les yeux pour affronter la lumière du jour qui lui brûlait les rétines, elle avança doucement dans la direction qu'elle souhaitait prendre. Elle était sûre d'elle, et comme à son habitude, ses pas étaient définis par la détermination qui circulait en elle : fermes, pressés, durs. Sa marche rapide, ses bras se balançant en rythme, son regard vif. Elle observait les alentours, se demandait si elle allait le croiser avant même d'arriver devant sa petite demeure. Si le Flying Dragon était revenu, alors Harley aussi. A cette pensée, un léger sourire se dessina sur le faciès de la blonde qui secoua sa tête dans un mouvement rapide. Pas de sourire. Ils s'étaient quittés fâchés et en « mauvais » terme. Enfin, il était parti et l'avait laissé à son propre sort sans aucune explication. Il pensait certainement qu'en étant voyante, elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Mais malheureusement, cela pouvait être bien plus complexe et ardu. Devant la façade, elle hésita quelques instants. Sa ténacité semblait s'être évaporée sur le trajet. Elle soupira et regarda autour d'elle. Elle aurait l'air bien idiote s'il la voyait plantée devant sa maison pour finalement prendre les jambes à son cou et s'en aller comme une lâche. La diseuse s'approcha de la porte en bois et frappa cinq fois de suite. Une pratique commune pour elle, et c'était d'ailleurs ainsi qu'on la reconnaissait. Lorsqu'elle vit la poignée bouger, elle se mit droite afin d'afficher une quelconque prestance. Elle ne voulait pas arriver et montrer une piètre attitude. Néanmoins, le visage qu'elle aperçut n'était pas réellement celui qu'elle espérait. Elle étendit ses lèvres afin de tracer un doux sourire de bonne femme. « Margery. Comment vas-tu ? » Idelle employa toutes les marques de respect et de politesse, lui demandant comment elle se sentait, si les nouvelles étaient bonnes, si elle dérangeait, ce qu'elle faisait de ses journées... Elle se voyait presque faire des courbettes.

La fille Oaken la laissa rentrer et l'invita à s'installer dans la pièce principale. Idelle la remercia avant de la voir s'en aller Dieu seul savait où. Elle joignit ses mains et fit quelques pas, contempla les murs qu'elle avait déjà eu l'occasion d'analyser maintes et maintes fois, puis dirigea son regard vers la fenêtre qui éclairait l'endroit avant de s'en approcher. Elle ne savait pas quand Harley allait revenir mais elle s'était dit qu'elle attendrait le temps qu'il faudrait. Après tout, elle n'avait rien d'autre à faire si ce n'était marcher dans les ruelles de Nassau pour qu'on l'intercepte et qu'on lui demande ses services. Une routine qu'elle appréciait, mais elle s'accordait parfois quelques temps de pause. Regarder le futur des autres, ce n'était pas de tout repos. Et cela pouvait être perturbant, intriguant voire même blessant. Régler les situations et complications d'autrui avant les siennes, c'était ce qu'elle faisait tous les jours. Mais pas cette fois. Non, cette fois, elle allait être égoïste et ne penser qu'à elle.
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Harley Oaken
Harley Oaken
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MessageSujet: Re: to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle   to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle EmptyLun 16 Mar - 12:23

Tease me, you are the one.
IDELLE HAWLES & HARLEY OAKEN

I know you've suffered But I don't want you to hide. It's cold and loveless I won't let you be denied. Soothing, I'll make you feel pure, Trust me, you can be sure. I want to reconcile the violence in your heart. I want to recognize your beauty's not just a mask. I want to exorcise the demons from your past. I want to satisfy the undisclosed desires in your heart. You trick your lovers That you're wicked and divine. You may be a sinner, But your innocence is mine. ~ Undisclosed Desires.


« Terre en vue ! » Le crie de l’un des hommes du navire se fit entendre sur tout le pont du Flying Dragon et déjà on entendait les autres membres de l’équipage se ravir de cette nouvelle. Ils aimaient la mer, les pillages, l’action et tout ce qui allait avec, mais retourner à Nassau était toujours un moment très apprécié par la plupart des pirates. C’était l’occasion d’aller se noyer dans l’alcool à la taverne de la ville ou bien celle de se précipité dans les bras des prostituées pour assouvir des désirs trop longtemps refoulés. Malgré la présence de femmes à bord du Flying Dragon, les coucheries étaient à éviter. Harley ne pourrait certainement pas se permettre de dire qu’elles étaient interdites, on lui rirait au nez en vue des rumeurs qu’on balançait à droite, à gauche sur ce navire. Il n’était pas dupe, il savait que la plupart de ses hommes étaient persuadés qu’il avait choisi Lettie comme quartier-maître simplement parce qu’ils couchaient ensemble. Une rumeur complètement fausse qui lui faisait lever les yeux au ciel quand il l’entendait. Est-ce qu’il avait vraiment cherché à prouver qu’il ne couchait pas avec Lettie ? Sans doute pas, il s’en fichait complètement dans le fond qu’on puisse raconter de tels propos sur lui et il espérait qu’il en allait de même pour la jeune femme. Elle avait eu ce poste parce qu’elle était loyale, douée et qu’elle ne pensait pas qu’à rejoindre la plage de Nassau pour se ruer dans le bordel. Avoir des femmes sur ce pont, c’était une véritable chance d’après Harley et mettre Lettie à la place de quartier-maitre, c’était s’assurer que le commandement continuerait à se faire correctement s’ils venaient à croiser les sirènes. Nombreux navires s’étaient échoués à cause des sirènes et ces mêmes infâmes créatures avaient causé la perte de celui qui l’avait précédé au poste de capitaine. Il ne voulait pas risquer que lui – ou n’importe quel autre homme de son équipage – finisse de la même façon. Les femmes étaient un atout essentiel à ce navire et mettre Lettie quartier-maître c’était une façon de le prouver, d’essayer d’en convaincre les quelques hommes encore réticents à l’idée de naviguer avec des femmes à bord. Elles portaient malheur  disait-on, au même titre que les enfants d’ailleurs. Des superstitions dont Harley n’avait que faire. Il n’était pas homme à croire aux superstitions, étrange pour un homme qui aurait volontairement mis sa propre vie entre les mains d’une diseuse de bonne aventure répondant au nom d’Idelle. Fixant l’île de Nassau qui se dessinait à l’horizon, le pirate ne pouvait s’empêcher de penser à Idelle. Ce dernier moment qu’ils avaient passé ensemble se redessinait dans sa mémoire. Le baiser qu’ils avaient échangé avant qu’il ne prenne la fuite. Il ne pourrait pas faire face à la jeune femme en revenant à Terre, il ne pouvait plus s’afficher devant elle suite à cet évènement. Il avait honte d’avoir agit de la sorte, bien que devenu pirate, il gardait en lui quelques traces de l’éducation qu’il avait reçue, là-bas à Londres au sein de la noble famille Oaken. Idelle avait presque l’âge d’être sa fille, et si ça ne le gênait pas lorsqu’il s’agissait de prostituées, Harley avait l’impression qu’avec Idelle c’était déplacé, parce que ce baiser n’était pas une simple volonté de vouloir partager sa couche – Idelle valait mieux que ça – c’était une véritable volonté d’exprimer les sentiments insensés qu’il avait pour elle. Ça avait été un geste parfaitement stupide, qu’il n’avait pas envie d’assumer à présent. La terre approchait et il était temps d’amarrer le Flying Dragon pour rejoindre l’île grâce aux chaloupes. Il avait hésité un moment à rester sur le navire, puisqu’évidemment, tout le monde ne quittait pas le navire, il fallait des hommes pour le surveiller. Cependant, il y avait sa fille à Nassau et elle, il avait envie de la voir.

Un soupire passa les lèvres du capitaine Oaken quand il posa le pied à terre. A chaque fois qu’il revenait à Nassau, il avait l’impression d’avoir complètement perdu l’habitude de poser les pieds dans le sable fin de la plage de Nassau. Il avait l’impression que ses bottes s’enfonçaient dans le sable, une sensation qui changeait radicalement du bois dur et ferme dont était composé le Flying Dragon. Ils étaient à peine arrivés sur la terre ferme que déjà, la plupart de ses hommes se ruaient vers le bordel ou la taverne. C’était comme ça à chaque fois et il ne pouvait certainement pas porter de jugement sur leur comportement. Le bordel n’était pas sa priorité, mais il était rare qu’il n’y fasse pas un petit tour lorsqu’il revenait à Nassau. Pour l’heure, il y avait des choses plus importantes à ses yeux que les prostituées de la ville de Nassau, alors il ne ferait pas partie des hommes du Flying Dragon à se précipiter dans le bordel comme si leur vie en dépendant – alors qu’il les observait du coin de l’œil, il avait vraiment l’impression que c’était le cas. Il resta quelques minutes sur la plage, observant un peu les membres de son équipage, mais prêtant aussi également attention aux autres équipages qui étaient à Nassau, savoir quels genre de rencontre il allait pouvoir faire en arrivant en ville, c’était toujours un plus. Il y avait bien évidemment des personnes qu’il n’avait absolument pas envie de croiser, à commencer par son cousin avec qui il avait de nombreux différents. Sur la plage, il ne voyait personne du Jolly Ranger, c’était peut-être une bonne nouvelle, quoi qu’au fond, il était difficile d’imaginer qu’ils puissent se balader sur la plage plutôt que d’être vautré dans le plumard d’une prostituée ou complètement saoul à la taverne. Malgré les différents entre les deux équipages, ils avaient certainement ce trait en commun. Harley espérait cependant que le Jolly Ranger serait encore en mer, il n’avait pas envie de perdre quelques uns de ses hommes suite à une dispute de taverne, ce qui n’était pas si rare lorsque les deux équipages se rencontraient. Il préférait ne pas y penser. Après avoir longuement observé les alentours, il se décida enfin à bouger, traversant à pas rapides la plage pour se retrouver dans les rues de Nassau. Il allait rentrer chez lui. Une désignation qui lui semblait bien étrange alors que sa seule maison semblait souvent être le Flying Dragon. Pourtant il avait bien une petite maison à Nassau, rien de bien luxueux, une maison banale qui n’avait rien en commun avec la maison dans laquelle il avait vécu jusqu’à ce qu’il déserte la Navy. Il aurait voulu pouvoir offrir mieux à sa fille, mais il avait perdu sa fortune en quittant Londres et il préférait de loin la ville de Nassau à celle de South Hamilton. Cependant, laisser sa fille seule ici, n’avait rien de très rassurant, certains pirates étaient incontrôlables et ne faisaient pas la différence entre les habitantes de Nassau et les prostituées. Heureusement Harley avait tenu à apprendre à sa fille à se défendre et il demandait toujours à des personnes de confiance de garder un œil sur sa fille quand il n’était pas à terre. Jamais il ne laisserait quoi que ce soit arriver à sa fille, elle était de loin la chose la plus précieuse qu’il ait en ce bas monde. Arrivé jusqu’à la petite maison qui leur appartenait, Harley poussa la porte un sourire sur les lèvres, se réjouissant d’avance de retrouver sa belle Maggie. « Maggie, c’est moi, je suis rentré. » Prononça-t-il à peine rentrer dans la petite maison. Il avança vers la pièce principale tout en détachant son sabre de sa ceinture. « Mag-Idelle ? » Son sabre en main, le pirate resta quelque peu perplexe, évidemment, il n’avait pas prévu de se retrouver en face de la diseuse de bonne aventure, bien au contraire. D’un geste lent, il déposa son sabre sur la table. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Où est Margery ? » Deux questions qui lui semblaient importantes, il se doutait bien qu’Idelle n’avait pas fait de mal à sa fille et la façon dont il avait posées les questions pouvait peut-être porter à confusion, mais il s’agissait bien de deux questions, absolument pas liées l’une à l’autre, simplement deux choses qu’il avait besoin de savoir et pour lesquelles, il attendait des réponses de la part de la jeune femme, elle qui lisait l’avenir elle devait bien être capable de répondre à ça (notamment à la première qui la concernait directement).
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Idelle Hawles
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MessageSujet: Re: to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle   to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle EmptyMar 17 Mar - 12:41

to run away when someone's chasing you
S'inviter dans la demeure d'Harley était une décision réfléchie qu'Idelle avait jugé bon de prendre dès lors que le retour du Flying Dragon avait été annoncé par les individus qui se trouvaient dans la Taverne. La jeune femme avait attendu ce qui lui semblait être une éternité afin de revoir les membres de l'équipage du Flying Dragon, et plus particulièrement Harley. Elle connaissait une bonne poignée de ses coéquipiers avec qui elle n'était malheureusement pas toujours en bons termes, mais ceci ne lui importait que très peu. Tant qu'ils venaient rassasier leurs curiosités dans les prédictions de la diseuse, tout allait bien pour elle. Son train de vie quotidien restait stable et aucun événement perturbateur ne venait agiter le rythme qu'elle avait adopté depuis son arrivée à Nassau. Debout devant la fenêtre de la pièce, elle observait le paysage qui s'offrait à ses yeux bleutés. Sans grand intérêt, elle balayait la scène et posait ses prunelles sur ces individus qui passaient non loin de la maison où elle se trouvait. Idelle avait les bras croisés et le regard perdu, ne fixant finalement aucun point en particulier. C'était le bruit de la porte d'entrée qui la ramena dans le monde réel. La diseuse de bonne aventure se redressa doucement en portant ses bras le long de son corps. « Maggie, c'est moi, je suis rentré. » Son cœur avait failli manquer un bond, et pour être honnête, elle ne savait plus réellement ce qui l'avait poussé à directement venir quand elle avait entendu que l'équipage du Flying Dragon se trouvait à Nassau. Elle qui était si courageuse en traversant la ville pour s'y rendre, aurait bien voulu ravaler sa fierté et retourner à la Taverne pour ne pas affronter le regard d'Harley. Pourtant, elle n'avait pas peur de la personne en elle-même. Mais plutôt de sa réaction et de ce qu'il pourrait penser d'elle. Si Idelle se fichait assez bien de comment les autres la percevaient, il y avait certaines personnes qu'elle ne souhaitait pas décevoir. Et l'homme qui s'avançait vers la pièce où elle se trouvait en faisait partie. « Mag-Idelle ? » La jeune femme se retourna en entendant son prénom. Elle n'avait pas tenté de fuir, de se cacher ou autre ruse stupide, mais était bel et bien restée face à la vitre à laquelle elle faisait désormais volte-face. L'air interrogateur qui s'était dessiné sur son faciès montrait le fait qu'il ne s'attendait pas à la revoir et surtout pas dans son propre logement.

Idelle n'avait pas besoin d'être voyante pour savoir qu'il avait fui et que c'était une décision sur laquelle il ne comptait pas revenir actuellement. Il avait prévu de ne simplement pas la revoir, de l'éviter dès qu'il rentrait au pays. C'était une solution. Celle de la facilité. Mais Idelle était loin d'être facile, elle était plutôt l'antonyme même de ce terme. Complexe, il pouvait être dangereux de vouloir se mesurer à elle quand elle entrait dans des explications et des discours qui semblaient avoir du sens à ses yeux. Dans tous les domaines, elle avait quelque chose à dire, cette petite épine qui lui chatouillait la langue et qui l'obligeait à dévoiler tout ce qu'elle désirait. Néanmoins, quand cela signifiait de mettre en avant ses quelconques sentiments et ressentis, c'était une chose qui se révélait être bien plus ardue et filandreuse. Idelle suivait du regard le sabre qui vint finalement mettre fin à sa trajectoire en se posant sur la table. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Où est Margery ? » Deux interrogations qui lui paraissaient accusatrices. Idelle arqua un de ces sourcils tout en posant son regard sur le visage de son interlocuteur. Sa façon de lui demander ce qu'elle faisait ici montrait bien un certain dérangement et peut-être même un malaise qui commençait à prendre place dans l'atmosphère. La seconde question la fit esquisser un léger sourire presque imperceptible. Harley s'inquiétait pour sa seule et unique fille et cela était compréhensible. Même si Idelle ne pouvait pas comprendre ce que cela faisait d'avoir une famille, ce que l'on pouvait ressentir, elle essayait tant bien que mal de se mettre à la place de ceux qui en possédaient une. Les seuls souvenirs qu'elle avait de sa lignée n'étaient pas des meilleurs. Des bribes dérangeantes qu'elle tentait d'oublier grâce à sa nouvelle existence dans les Bahamas. Mais il y avait toujours cette pincée de jalousie qui circulait dans son esprit lorsqu'elle croisait ces enfants, tout sourire, les lèvres étirés jusqu'aux oreilles, tenant les mains de leurs parents. Elle leva les yeux vers le plafond dans un soupir lassé et d'une voix  faussement enjouée, elle prit la parole en mettant en avant son jeu d'actrice qu'elle avait jeté aux oubliettes depuis assez longtemps. « En arrivant, j'ai cru apercevoir par la fenêtre qu'elle se faisait lamentablement agresser par un individu lambda très étrange. » Idelle croisa les bras et porta son index sur son propre menton, en le tapotant doucement. « Puis je suis rentrée dans ta maison, histoire de voir ce qu'il se passait, prête à venir à la rescousse de ta chère et tendre fille ! » Accentuant son intonation, soulignant ses traits du visage qui montraient un désespoir artificiel, elle arborait ce rôle de comédienne qu'elle avait si bien porté durant ses années en Grande-Bretagne. « J'ai pris ce chandelier » fit-elle en attrapant le premier objet qui lui venait sous la main (qui, soit dit en passant, n'était absolument pas un chandelier), le brandissant en l'air comme si elle venait de trouver le Saint Graal « et je l'ai finalement frappé de toutes mes forces pour sauver Margery qui s'est échappée ! » Elle reposa l'objet sans faire attention à la vigueur qu'elle possédait. Le bidule laissa échapper un bruit sourd quand il vint se cogner sur la table. « Mais le criminel s'est enfui... Quelque part par là, si mes souvenirs sont bons. » Elle s'avança puis empoigna le sabre qui se trouvait sur la table, comme si cela était tout à fait normal et s'abstint de faire de grands gestes parce qu'elle ne souhaitait pas amocher ni Harley, ni sa propre personne. « Si j'avais eu ce genre d'arme, j'aurais pu m'en occuper comme il se devait. Quoique, moi et la violence... » Idelle reposa l'objet avec précaution. Elle qui était contre les armes, contre la violence, préférait ne pas se voir en possession d'un tel ustensile à cause de sa maladresse. Elle aurait très bien pu taillader Harley sans le faire exprès, elle n'était tout simplement pas douée avec ce genre de choses. Préférant les blessures verbales aux douleurs physiques, ses mots étaient sa seule arme. Un pauvre instrument en temps de guerre, mais qu'importe, elle n'avait jamais eu la folle idée de dire qu'elle était une battante. Et pourtant, elle se voyait déjà confronter Harley et elle savait qu'en venir au fameux sujet était incontournable.

« Sinon, si tu veux vraiment savoir où elle se cache... Je l'ai vu se diriger à l'arrière de la maison. » lança-t-elle en effaçant toute trace de facticité afin de montrer son honnêteté. L'attitude sérieuse, elle affichait un regard perçant et presque coriace. Elle se dirigea vers l'une des chaises qui se trouvait dans la pièce et s'installa comme si on lui en avait la permission. Elle s'était invitée toute seule et comptait bien rester le temps qu'il faudrait pour régler ses petites affaires qu'elle pensait urgentes. Idelle et les relations sociales, cela faisait deux. Elle avait beau savoir donner de bons conseils en fonction de sa raison, elle n'arrivait jamais à se baser sur ce que son cœur lui disait. Son objectivité pouvait être dérangeante, et elle le concevait. Mais il était plus facile pour elle de s'exprimer avec ce que sa raison lui énonçait, plutôt qu'avec son cœur qui lui parlait dans un langage bien trop étrange pour qu'elle puisse le comprendre. Elle joignit ses deux mains en les posant sur ses cuisses et planta son regard dans celui de l'homme en face d'elle. Ce qu'elle faisait ici ? Si elle avait été dotée d'une once d'impulsivité, elle aurait sûrement éclaté de rire, laissant échapper une voix stridente et désagréable pour expliquer le pourquoi du comment de sa venue. Elle aurait voulu lui dire qu'elle était là pour avoir des explications, qu'elle était là pour qu'elle le fasse assumer ses actes de la rencontre précédente. Mais tout ces petits détails, elle les gardait précieusement pour les rapporter plus loin dans le dialogue. Si elle avait accourut chez lui en premier lieu, c'était surtout pour savoir s'il allait bien, prendre des nouvelles comme elle avait l'habitude de le faire. Cependant sa curiosité gagnait rapidement du terrain, et tôt ou tard, elle allait ramener le tête-à-tête passé dans la discussion. Et plus particulièrement, elle voulait des réponses et elle était prête à tout pour les avoir. « J'ai entendu dire que le Flying Dragon était rentré. Alors je suis venue. C'est aussi simple et bête que ça. » Non, ce n'était pas simple. Ni idiot. Mais elle essayait de faire comme si, pour ne pas pourrir l'ambiance alors que cela ne faisait que quelques minutes qu'elle avait posé pieds dans la modeste demeure. Elle observa ses mains un instant avant de relever la tête. Aucun sourire rayonnant ne venait illuminer sa peau claire, aucun signe d'intérêt ne s’interprétait sur les traits de son visage. Elle feignait et simulait l'indifférence. « Ton voyage s'est bien passé ? » demanda-t-elle en haussant doucement les sourcils. « Tout va bien depuis la dernière fois ? » Un léger sourire en coins vint étirer ses lèvres. Elle aurait simplement pu lui demander s'il se sentait bien présentement, sans pour autant rajouter ces derniers termes qui se reliaient directement à la situation dans laquelle ils avaient été confrontés lors de leur dernière rencontre. Curieuse, désireuse d'éclaircir des points obscurs, son côté inquisiteur se manifestait mais avec tout de même avec un brin de subtilité. Elle n'était pas spontanée et préférait prendre des chemins moins abrupts.
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Harley Oaken
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MessageSujet: Re: to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle   to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle EmptyLun 23 Mar - 13:17

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IDELLE HAWLES & HARLEY OAKEN

I know you've suffered But I don't want you to hide. It's cold and loveless I won't let you be denied. Soothing, I'll make you feel pure, Trust me, you can be sure. I want to reconcile the violence in your heart. I want to recognize your beauty's not just a mask. I want to exorcise the demons from your past. I want to satisfy the undisclosed desires in your heart. You trick your lovers That you're wicked and divine. You may be a sinner, But your innocence is mine. ~ Undisclosed Desires.


Harley n’avait jamais été un homme particulièrement fan des surprises, bien au contraire. Il aimait savoir ce qui l’attendait et c’était peut-être pour cette raison qu’il avait toujours fait confiance à Idelle. Elle pouvait savoir de quoi le futur serait fait et jamais elle ne s’était trompée. Il n’avait pas pour habitude de lui demander de lui dire son avenir, mais il savait écouter ses conseils avec sagesse. Si elle lui conseillait d’attendre un jour ou deux encore avant de prendre la mer, il n’hésitait pas à le faire. Si elle lui disait de faire un détour sur le plan qu’il avait pourtant initialement prévu, il le faisait. Il avait confiance et Idelle et elle était probablement l’une des raisons qui faisaient que souvent, il ne prenait pas le temps de répondre à son équipage. Il n’était pas rare qu’on lui demande comment il en était arrivé à prendre telle ou telle décision et puisqu’il n’était pas prêt à admettre qu’on le lui avait conseillé – qu’une femme qui plus est lui avait conseillé – il préférait encore ne rien dire. Ses hommes avaient l’habitude maintenant de son manque d’explications, ça ne coïncidait pas avec sa rencontre avec Idelle, il avait toujours été du genre à faire davantage confiance à son instinct qu’au reste. Il savait mieux que la plupart de ses hommes comment éviter la marine puisque lui-même en avait fait partie. Il savait ce qu’il faisait. C’était souvent la simple réponse qu’il donnait à son équipage et rares étaient les fois où il s’était trompé. Malgré son manque d’explications, il avait su gagner la confiance de ses hommes et c’était ce qui lui permettait d’être encore le capitaine du Flying Dragon. On remarquait vite de toute façon que ses changements de parcours portaient ses fruits, il avait su éviter des tempêtes difficiles à prédire ou encore des pièges de la navy dans lesquels d’autres étaient tombés. Il devait ça aux conseils d’Idelle et souvent, il ne savait lui-même pas ce qu’il évitait, mais il lui faisait confiance. Il y avait bien des raisons à ça, la première étant qu’elle ne l’avait jamais trompé, la seconde étant sans doute les sentiments qu’il avait pour elle et qu’il ne voulait pas avouer. Ceux-là même qui l’avaient poussé à la fuir récemment. C’était une histoire trop compliquée qui ne faisait qu’ouvrir de nouveau la plaie lancinante laissé par la mort de son épouse. Il portant encore l’alliance de son mariage, comme un dernier symbole de la vie qu’il avait pu avoir à Londres et le poids de son mariage pesait encore dans la balance quand il s’agissait de sentiments. Il n’avait pas toujours été droit et fidèle, il avait commis quelques stupides erreurs au cours de ses années de mariage, mais le fait était qu’il avait aimé cette femme et qu’on la lui avait arrachée. Il restait en son cœur une douleur telle qu’il ne pouvait pas passer à autre chose, il n’arrivait pas à oublier sa femme, il n’arrivait pas à aller de l’avant, trop pris dans une crainte inavouée d’être un jour de nouveau confronté à cette même douleur. Fuir Idelle était la solution de facilité, la solution qu’il avait choisie. La raison pour laquelle il s’était précipité chez lui en pensant y trouver Margery. Cependant, il tomba nez à nez avec Idelle, une rencontre absolument pas prévue qui eu pour effet de lui faire regretter de ne pas être resté sur le bateau ou de ne pas avoir suivi ses hommes au bordel ou à la taverne. Evidemment, revoir sa fille était une priorité pour lui, faudrait-il encore qu’il se retrouve face à sa fille et non pas face à Idelle.

Il écoutait les histoires d’Idelle, un sourcil arqué, les bras croisés sur la poitrine. Il avait confiance en Idelle, certainement aussi parce qu’il savait pertinemment quand elle était sincère et quand elle inventait des histoires plus grosses qu’elle. S’approchant du chandelier qu’elle avait déposé sur la table, il en observa les détails avant de hausser les épaules. « Tu as pris le temps de remettre les bougies dessus et de faire disparaitre toute trace de lutte dans la maison ? » Il reposa de nouveau le chandelier avant de regarder la pièce autour de lui. Aucun objet ne semblait pas être à sa place, or s’il y avait vraiment eu lutte, la maison serait en pagaille. Ce n’était pas le cas. Il laissa échapper un soupire avant d’observer la jeune femme qui avait attrapé son sabre. Il leva sa main devant lui, comme pour se protéger si elle décidait de faire n’importe quoi. Heureusement, elle reposa rapidement l’objet sur la table et il laissa retomber son bras. « Faudrait-il encore que tu saches t’en servir. » Il n’était pas bien sûr qu’elle soit en mesure d’utiliser un objet pareil, peut-être qu’il se trompait, mais il suffisait de voir comment elle avait saisi l’objet quelques instants plus tôt pour se faire une bonne idée de ses capacités à manier un sabre. « Très bien. » déclara-t-il, concluant que de toute évidence sa fille ne s’était pas faite agressée par un type sorti de nulle part. Il pouvait bien la laisser vaquer à ses occupations pour le moment. Il aurait préféré s’éclipser pour ne pas avoir à discuter avec Idelle, conscient que ce qui s’était passé lors de leur dernière rencontre serait forcément abordé. Il n’avait pas envie d’en parler. Il n’avait pas non plus envie d’affronter la jeune femme, pourtant, il savait qu’il ne pouvait pas se contenter de lui demander de quitter les lieux. Il aurait pu prétendre qu’il avait envie de se reposer, mais ce n’était ni vrai, ni franchement poli. Il regarda la jeune femme s’installer sur une chaise comme si elle avait été chez elle, sans pour autant faire de commentaire, il s’en fichait bien qu’elle ne respecte pas les règles bienséance qu’il avait tant connu à Londres. Lui-même, il avait laissé tout ça de côté depuis un moment. La vie à Nassau était bien différente de celle à Londres. Il écouta ses paroles, comprenant qu’elle était venue pour le voir, sûrement parce qu’elle savait que si elle ne faisait pas le premier pas vers lui, il ne ferait pas le premier pas vers elle. Il campait sur ses positions et l’idée de fuir la jeune femme lui plaisait bien, elle lui évitait clairement de se prendre la tête et il croyait qu’ainsi, il avait une chance de faire taire tout ce qu’il pouvait ressentir pour elle. Sans doute que c’était idiot, mais tant qu’il en était persuadé, ça semblait l’aider. Il fini par prendre également une chaise, s’installant en face d’elle avant de décaler son sabre encore posé sur la table qui les séparait. « Oui, tout s’est très bien passé. » Se contenta-t-il de répondre, sans s’enfoncer dans les détails. De toute façon qu’avait-il à raconter ? Sans doute qu’elle ne serait pas franchement intéressée par les pillages et les combats qui bien souvent étaient les principaux évènements qu’il avait à raconter de ses voyages. Il haussa les épaules avant de poser les mains sur la table avant de joindre les doigts. « Très bien, et toi ? » Il répondait à ses questions avec tellement peu de mots qu’on aurait presque pu croire qu’il cherchait à économiser sa salive. Tourner autour du pot ne servait pourtant à rien et il le savait très bien, si bien qu’il poussa un long soupire avant de se laisser tomber lourdement contre le dossier de sa chaise, comme si ça pouvait lui permettre de mettre encore plus de distance entre eux deux. « Ecoute, je suis désolé pour ce qui s’est passé la dernière fois. Je n’aurais pas dû faire ça. Ce n’était pas correct de ma part. Je te demande pardon. » Est-ce qu’on peut passer à autre chose maintenant ? Il garda cette question pour lui, mais il espérait que d’une façon ou d’une autre, ils pourraient passer à autre chose, il n’avait pas envie de s’éterniser sur ce qui s’était passé l’autre fois. Ça ne se reproduira plus, se plaisait-il à penser, niant avec férocité l’envie qu’il avait de voir cette scène entre eux deux se rejouer.
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MessageSujet: Re: to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle   to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle EmptyMar 24 Mar - 15:56

to run away when someone's chasing you
Idelle ne savait pas à quoi s'attendre en décidant de rejoindre la demeure du capitaine du Flying Dragon. Si les circonstances avaient été différentes, elle n'aurait jamais ressenti cette crainte qu'elle dissimulait tant bien que mal derrière ses railleries. Même dans les pires situations, la diseuse de bonne aventure gardait ce côté ironique, celle qui ne se prenait pas réellement au sérieux et qui ne comptait pas changer cette facette de sa personnalité. Alors, même si elle redoutait certains instants, certaines confrontations, elle les affrontait sans se cacher derrière le premier meuble qu'elle pouvait trouver. Quelques uns affirmaient qu'elle avait cette fierté qu'elle ne pouvait ravaler. Comme si, à chaque fois qu'elle entreprenait quelque chose, elle avait besoin de prouver qu'elle ne reculerait pas et qu'elle ne baisserait pas les bras. Elle faisait certainement cela pour sa propre conscience, et non pour trouver une quelconque reconnaissance de la part des autres. Les regards intrigués ou hautains, elle en avait croisé des milliers et elle s'était habituée à ces comportements. Elle n'en faisait rien, car il n'y avait tout bonnement rien à faire face à ces individus qui ne pouvaient apparemment pas être raisonnés. On la toisait de haut en bas, en se demandant d'où elle venait et qui lui avait donné un don aussi « précieux ». Tout était relatif. Si elle avait présentement des facilités quant au contrôle de ses pouvoirs de voyance, cela n'avait pas toujours été le cas. Et à l'époque, lorsqu'elle venait tout juste de découvrir ce dont elle était capable, elle aurait préféré qu'on lui tire une balle dans la tête ou en plein dans le cœur plutôt que de supporter son esprit qui fonctionnait continuellement, lui balançant toutes sortes d'images et de moments dont la signification lui était inconnue. Plusieurs fois, elle s'était crue folle. Hallucinations, cauchemars. Et elle n'avait eu aucune aide pour la sortir de ce pétrin qui dura de longues années. Un moment bien trop étalé dans le temps. Mais elle s'en était sortie, indemne. Bien sûr, il y avait ces cicatrices, ces petites coupures et failles de l'âme qui s'étaient gravés en elle. Mais elle était encore en vie et en plutôt bonne santé. Elle avait réussi à survivre, à affronter les dangers des quartiers londoniens et de sa banlieue. Mais elle n'arrivait pas faire face à ce qu'elle ressentait. Elle et les sentiments, deux langages différents. Si elle savait très bien ce qu'elle ressentait, il était bien trop compliqué pour elle de les exprimer clairement. Tout simplement parce qu'elle n'en avait pas l'habitude, qu'elle ne savait pas comment s'y prendre. Puis il y avait aussi la peur d'éprouver des sentiments pour un individu qui ne les ressentaient pas. Cette possibilité de vouloir se lancer alors que le concerné n'avait peut-être pas des sentiments réciproques aux siens la faisait douter. Mais Idelle, c'était une diseuse de bonne aventure. Une voyante. Elle pouvait facilement avoir des réponses à ses nombreuses interrogations. Mais pour cela, elle avait besoin d'un minimum de concentration. Son esprit devait être calme, serein et non agité et confus comme il l'était actuellement. Assise sur la chaise en bois qu'elle avait réquisitionné sans en demander la permission, s'installant comme si l'endroit lui appartenait et qu'elle habitait là depuis des années, elle restait cependant un minimum droite. Elle n'était pas le genre de personne à s'affaler au fond de la chaise. Au contraire, elle avait toujours cette attitude presque stricte lorsqu'elle était assise. Le dos droit, les épaules tirées vers l'arrière. Le regard de la diseuse de bonne aventure soutenait celui de son interlocuteur qui lui fournissait des réponses bien courtes. Aucun développement et rien de précis. Elle n'était pas dupe. Sa présence n'avait pas été prévue, elle l'avait certainement surpris à se tenir dans la pièce principale alors qu'il était initialement venu pour voir sa fille. Elle s'était immiscée, sans aucune gêne apparente, dans un moment père et fille qu'il aurait bien voulu avoir. Mais elle savait que si elle ne venait pas à sa rencontre, il ne le ferait pas. Et la situation aurait pu rester en suspend pendant bien longtemps si aucun des deux concernés ne prenait son courage à deux mains pour faire le premier pas. Mais le premier pas pour quoi, justement ? Certes, elle voulait lui faire avouer ce qu'il ressentait. Mais après ? Elle ne savait pas ce qui allait se passer ensuite. Si gérer ses sentiments lui paraissait compliquer, Harley semblait avoir encore plus de mal de ce côté-là. Elle laissa échapper un soupire en apercevant la bague qu'il portait. Il avait connu le mariage, les joies d'avoir une femme et un enfant. Puis aussi les malheurs. Et peut-être qu'il n'avait pas envie de répéter cette histoire ? Peut-être que ce qu'il s'était passé durant leur dernière rencontre n'avait été qu'une pulsion qui avait échappé à son contrôle ?

« Très bien, et toi ? » Elle tapotait ses cuisses avec ses doigts, et l'un de ses pieds en faisant de même sur le sol en bois de l'endroit. Il lui avait répondu comme si de rie n'était, comme si la dernière fois n'avait pas existé. Elle aurait pu se vexer si elle pensait que sa réponse était sincère. Mais comme elle se disait que ce n'était pas le cas et qu'il était certainement plus facile pour l'un, comme pour l'autre, de mentir, elle ne fit aucun commentaire. « De même. » eut-elle juste le temps de souffler entre ses lèvres avant qu'il ne s'avachisse au fond de sa chaise en bois et reprenne la parole. « Ecoute, je suis désolé pour ce qui s’est passé la dernière fois. Je n’aurais pas dû faire ça. Ce n’était pas correct de ma part. Je te demande pardon. » Par chance, elle n'était pas en train de manger sinon elle se serait certainement étouffée avec la nourriture. Et elle ne buvait pas non plus, sinon elle aurait tout recracher gracieusement sur la table devant elle. Du coup, elle resta stoïque et se contenta d'arquer un sourcil songeur et interrogateur. Pour dire vrai, elle ne savait pas quoi lui répondre. Elle ne savait pas quel comportement adopté et elle qui, d'habitude, faisait des choix judicieux et réfléchis, n'arrivait simplement pas à comprendre clairement la situation dans laquelle elle se trouvait. Et ce qu'il venait d'énoncer ne faisait que l'embrouiller davantage, elle dont l'esprit n'était que confusion et doute, resta silencieuse pendant une poignée de secondes. Regrettait-il ce qu'il s'était passé la dernière fois ? Il affirmait que ce n'était pas « correct ». Elle ne comprenait pas pourquoi. Certes, cela s'était passé rapidement, sûrement sur un coup de tête de la part du capitaine du Flying Dragon, ou un égarement, ou Dieu seul (si Dieu il y avait) savait ce dont il s'agissait réellement. Néanmoins, il n'avait pas besoin de lui présenter de quelconques excuses. Après tout, ce n'était pas comme si elle avait tenté de le repousser. Bien au contraire. En se rappelant ce souvenir, elle sentit ses joues se réchauffer. Prêtes à prendre une couleur bien trop rosée pour que cela soit normale. Elle effaça le sourire béat qu'elle avait dessiné durant sa réflexion. Elle qui fixait Harley, détourna finalement le regard pour observer n'importe quel autre point de la pièce. Tout, sauf les yeux du capitaine. La Idelle, pourtant d'origine si confiante et sûre d'elle, semblait plus désemparée qu'autre chose. « Pas besoin de t'excuser. » lança-t-elle banalement, presque sèchement. Rancunière ? Susceptible ? Vexée ? Déçue ? Un peu. Ce qu'il avait dit, elle voyait presque cela comme un rejet. Comme pour faire passer un message clair, net et précis, dit d'une façon détournée pour paraître poli. « Mais si ça te fait te sentir mieux, je te pardonne. » Elle inspira doucement puis reposa ses prunelles azurs sur le faciès de son interlocuteur. La femme indépendante qu'elle prétendait être essayait de refaire surface. Elle s'était toujours affirmée comme étant capable de pouvoir se débrouiller seule et qu'un homme ne lui était d'aucune utilité. Elle avait répété ces simulacres tellement de fois à haute voix qu'elle était finalement parvenue à se convaincre elle-même d'une telle absurdité. Elle s'était noyée dans sa bêtise en voulant se donner une image et en criant haut et fort qu'elle était autonome et qu'elle s'en sortait très bien sans l'aide de quiconque. Mais tout ça, ce n'était qu'un ramassis de contrevérités. Peut-être pour cacher ce qu'elle ressentait vraiment ? Elle recula sa chaise en faisant pression avec le dessous de ses pieds. Un grincement irritant raisonna dans la pièce quand laquelle ils se trouvaient. Idelle se leva, mais resta au même endroit. Elle se disait que debout, elle surplombait la silhouette d'Harley. Et ça, ça lui donnait une certaine supériorité. Ou ce n'était qu'une impression. « Tu dis que tu n'aurais pas dû faire ça. Alors pourquoi tu l'as fait ? » Voilà. Plan en marche, elle posait dorénavant les questions qui avaient longtemps occupé son esprit et ses pensées. Même quand elle essayait de se donner un air un minimum sérieux, les traits doux et innocents d'Idelle prenaient le dessus. Quand elle fronçait les sourcils en pensant que cela en effrayaient quelques uns, elle se trompait. Quand ces petits plis apparaissaient sur son front, qu'elle serrait la mâchoire, elle ne ressemblait qu'à une enfant mécontente, faisant ses caprices pour obtenir ce qu'elle souhaitait. Elle enchaîna directement. « Tu t'excuses comme si tu regrettais ce geste. Est-ce que tu regrettes vraiment ? Parce que moi, non. » Pause. Un court silence qu'elle brisa pour qu'il n'ait pas le temps de répondre, en espérant qu'il n'ait pas fait attention à la dernière partie de sa phrase. « Et n'essaie pas de me mentir ! Toi comme moi, on sait très bien que je suis plutôt douée pour discerner le vrai du faux. » Elle garda son regard plongé dans le sien, montrant bien là qu'elle attendait des réponses claires et précises, et non pas deux trois mots alignés simplement. Intriguée par les multiples réponses qu'il pouvait lui balancer, elle se mordait l'intérieur de la lèvre inférieure en fronçant légèrement les sourcils. Peu importait ce qu'il allait lui dire, elle était prête à entendre ce qu'elle devait entendre.
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MessageSujet: Re: to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle   to run away when someone's chasing you ≈ harley & idelle EmptyLun 30 Mar - 12:49

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I know you've suffered But I don't want you to hide. It's cold and loveless I won't let you be denied. Soothing, I'll make you feel pure, Trust me, you can be sure. I want to reconcile the violence in your heart. I want to recognize your beauty's not just a mask. I want to exorcise the demons from your past. I want to satisfy the undisclosed desires in your heart. You trick your lovers That you're wicked and divine. You may be a sinner, But your innocence is mine. ~ Undisclosed Desires.


Pourquoi est-ce qu’il avait fait ça ? C’était une question qu’Harley était souvent amené à se poser depuis que ses lèvres s’étaient emparées de celles Idelle. Au fond de lui, il connaissait la réponse à cette question. Elle était évidente, mais il préférait encore la nier. Les sentiments, ce n’était plus son fort depuis longtemps. Après la mort de son épouse, il s’était refusé à ressentir quoi que ce soit pour quelqu’un d’autre. L’amour était un beau sentiment, mais il pouvait rapidement se transformer en un véritable cauchemar et Harley en avait déjà fait l’expérience une fois, il ne voulait plus recommencer l’expérience. Après la mort de son épouse, il avait trop souffert pour imaginer que ça puisse se reproduire un jour. Personne n’était à l’abri d’une mort prématurée, alors se détacher des sentiments était la meilleure chose à faire d’après Harley. Il avait cependant fallu que sa route croise celle d’Idelle et tout avait changé. Il s’était attaché à cette petite blonde qu’il avait trouvée cachée sur le pont de son bateau, elle n’avait été qu’une clandestine parmi son équipage, mais il lui avait assuré une traversée en toute sécurité, si ça avait été un de ses hommes qui l’avait trouvée, elle n’aurait peut-être pas eue autant de chance. Ils étaient des pirates après tout, pas des enfants de cœur. Il avait appris à la connaitre déjà quand elle avait été à bord du Flying Dragon, puis à Nassau, puisqu’après l’avoir déposée dans la petite ville, il avait eu la volonté de s’assurer qu’elle allait bien, à chaque fois qu’il remettait pied à terre. Pourquoi ? Il aurait pu laisser leurs chemins se séparer, il aurait pu tracer sa route et la laisser tranquillement à Nassau. Mais il était revenu, une fois, puis deux et c’était devenu une habitude. Lui qui pourtant était un habitué du bordel, il avait fini par renoncer à ces lieux pour venir directement chez Idelle, c’était devenu l’un des rares endroits à Nassau où il voulait être. La seule explication possible à cette habitude qu’il avait pu prendre, c’était qu’il s’était entiché de la diseuse de bonnes aventures. Il ne savait pas comment elle avait pu s’y prendre, mais en un rien de temps, elle avait été capable de briser cette carapace qu’il avait pourtant passé quinze ans à se construire. Il ne voulait pas de ces sentiments, c’était difficile à l’admettre pour un homme comme lui, mais il avait peur de ces sentiments et des conséquences qu’ils pourraient bien avoir. C’était stupide dans le fond, à quoi bon repousser Idelle comme il le faisait depuis quelques temps déjà ? Parce qu’il ne pouvait pas prendre le risque de souffrir ? Mais c’était pourtant trop tard. Malgré la force et la volonté qu’il mettait en œuvre pour nier ces sentiments, il ne pouvait pas pour autant les faire complètement disparaitre. Ils étaient là et s’il arrivait malheur à Idelle comme il était arrivé malheur à sa femme il en souffrirait tout autant, qu’il l’ait repoussée ou non. La fuite était cependant la solution la plus simple, la plus lâche également, mais c’était un moyen de se protéger – ou de croire être protégé – qui jusqu’à présent avait été plutôt efficace. Evidemment, Idelle allait bien, il n’avait pas besoin d’assumer les sentiments qui lui rongeaient le cœur, alors tout semblait rouler à merveille. Mais ce c’était que du déni pur et simple et Dieu seul savait – ou Idelle peut-être – où est-ce que ça pourrait le mener de continuer ainsi. Nulle part ou droit dans le mur sans doute. Mais tant que la situation semblait lui convenir, Harley n’avait guère de raisons d’aller voir plus loin.

Pris au pied du mur, il aurait eu envie de fuir encore une fois. Trouver une bonne raison de quitter cette maison, ne rien dire simplement partir, rejoindre son bateau dans le plus grand silence qu’il soit et ordonner qu’on lève l’ancre le plus rapidement possible. Son équipage ne comprendrait pas, mais ce n’était pas comme s’il s’en souciait vraiment. Au moins en mer, il serait loin d’ici, loin des responsabilités qu’il pouvait avoir envers Idelle. S’exprimer sur ce qu’il ressentait lui semblait impossible. Fuir aurait encore été la meilleure solution d’après lui. Cependant, bien que son regard se posa sur la porte, il ne bougea pas de sa chaise. Ecoutant simplement Idelle remuer les questions qu’il n’avait de cesse de se poser. Celles auxquelles il n’avait pas envie de donner de réponse, pas plus à lui-même qu’à Idelle d’ailleurs. Il leva les yeux un sourcil légèrement arqué, qu’est-ce qu’elle voulait qu’il réponde ? La vérité bien entendu, mais c’était trop compliqué. Elle ne regrettait pas ce baiser, mais viendrait un jour où elle le ferait. Si les sentiments qu’il avait pour elle étaient réciproques, il viendrait un jour où elle le regretterait forcément. Parce qu’il n’avait rien à lui offrir, si ce n’était des trésors dérobés et des longs moments d’absence. Il allait mourir, bien avant elle sans doute, tué dans une bataille ou de vieillesse parce qu’il avait quinze longues années de plus qu’elle. Une histoire entre eux deux était vouée à la souffrance. Toutes les histoires sans doute se terminaient dans les larmes avec un cœur brisé. Ça avait été le sien quinze ans plus tôt, il ne voulait pas que ce soit celui d’Idelle dans un futur plus ou moins proche, ou bien le sien, encore une fois parce que la vie était imprévisible et qu’il y avait des âmes qu’elle avait tendance à prendre bien trop tôt. L’amour était une chose compliqué et il craignait bien plus ce sentiment que les canons de la Navy, les sabres de ses adversaires ou même les sirènes et leur envoutement. L’amour était plus dangereux que tout ce qu’il pouvait connaitre dès lors qu’il quittait Nassau pour se rendre en mer. Mâchoires serrées, il fini par reculer sa chaise à son tour pour se lever d’un bond, poing sur la table il faisait face à la jeune femme, proche d’elle, trop sans doute. Il la dépassait à présent d’une bonne vingtaine de centimètre, s’il fallait jouer à qui semble être le plus grand pour se faire entendre, elle était perdue d’avance, il serait toujours plus grand qu’elle. « Tu devrais regretter Idelle. Tu mérites d’être heureuse. » Elle méritait de l’être et de préférence aux cotés d’un homme qui ne passerait pas plus de temps en mer qu’à ses cotés, avec un homme qui n’aurait pas cette crainte surréaliste des sentiments comme c’était son cas à lui. « Je suis un pirate. Je choisirai toujours la mer. » C’était un fait qu’il ne pouvait pas nier pour le coup. Il avait été incapable de laisser la mer derrière lui pour sa fille alors, s’il ne le faisait pas pour la chaire de sa chaire, il ne le ferait sans doute pour personne. « Qu’est-ce que tu veux ? Vivre en attendant quelqu’un qui ne reviendra peut-être jamais ? Ce n’est pas une vie, c’est de la torture. Je ne veux pas ça pour toi. » Il ne voulait pas être responsable des malheurs qui pourraient toucher la vie d’Idelle, elle ferait mieux de l’oublier et de passer à autre chose, ce serait tellement plus simple ainsi. Mais c’était probablement trop demander. « Je regrette ce qu’il s’est passé ce jour là, parce que je sais que ça n’ira jamais plus loin. » Au fond de lui, il en avait envie, mais il y avait toujours cette part de lui qui lui interdisait d’aller plus loin et il semblait persuadé que c’était mieux pour elle comme pour lui. Il recula enfin d’un pas avant de tourner le dos à la jeune femme faisant alors quelques pas vers la fenêtre pour fixer l’extérieur de la maison. « Tu devrais rester loin de moi, tu ne t’en porteras que mieux. » C’était certain qu’elle serait mieux loin de lui, elle pouvait encore rencontré quelqu’un dont elle tomberait amoureuse, se marier, faire des enfants, elle était jeune et belle, elle avait l’opportunité de vivre tout ça et d’être heureuse, mais pas avec lui, pas avec la vie qu’il avait choisie.

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