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MERCI DE PRIVILÉGIER LES HOMMES SUR LES NAVIRES ET LES FEMMES A TERRE ! Il y a également de nombreuses choses possibles pour les femmes à terre ;)
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 Our lives are painted in scars [Keylan]

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Luz Swanhilde
Luz Swanhilde
Membre ›› all the crew aboard.
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MessageSujet: Our lives are painted in scars [Keylan]   Our lives are painted in scars [Keylan] EmptyMer 25 Mar - 2:36

Le coup se porta à ma joue avec force. Forte et claquante, la gifle me heurta de plein fouet, faisant rosir la peau. Une autre, sur l’autre. Puis de nouveau sur la première joue.
Pour ma disparition, pour mon insolence, pour ce que j’étais. Pour ma désobéissance, pour mon comportement, pour être sa femme. Pour me rappeler combien je n’avais aucun droit, mais que lui pouvait décider de ma vie, comme de ma mort. Quelques jours avaient passé depuis les derniers évènements impliquant ma blessure, et je sentais encore les points de suture douloureux sous mon corset. Ma femme de chambre avait manqué de hurler en les voyant, et je pouvais compter sur sa loyauté pour ne rien dire à mon mari sur l’incident. Cependant, ses traits trahissaient la peur pour ma propre personne. La punition avait été sévère, et j’en conservais des bleus imposants sur mes bras. Il n’avait pas été tendre, ne connaissait pas la moindre définition de ce terme. Encaissant les coups, encaissant la violence en silence, comme à son habitude, il avait changé sa méthode depuis son retour, frappant pour ensuite l’humilier, faisant son affaire sans vergogne, et la délaissant dans sa chambre, tel un objet devenu inutile. Salée, souillée, humiliée. Durant de longues minutes, elle resta allongée sur son lit, les larmes dans le fond des yeux. Nulle tristesse pour autant, simple de la haine mêlée à la douleur. Se redressant, elle se força à se lever avec une certaine difficulté, ses deux cuisses souffrant encore de la douleur laissée par la violence conjugale. Que pouvait-elle dire pour sa défense ? Rien, il avait son droit. C’était son mari après tout, et sa femme se devait d’accomplir son devoir en lui apportant des enfants. Evidemment qu’elle devait lui céder, en tout temps, tous instants. La société n’encouragerait pas la discussion là-dessus, elle aurait toujours tort de toute manière.

Partir, s’enfuir, s’évader. Si son corps lui suppliait un peu de repos, la tiraillant, son esprit lui, avait besoin d’un souffle de liberté pour oublier. Adoptant une tenue bien plus masculine, Luz s’en alla par la fenêtre, quittant South Hamilton pour rejoindre Nassau sur son cheval. Si elle avait pris la décision de partir sur un coup de tempête, la jeune femme savait parfaitement où elle allait, ayant davantage de connaissance en qui se fier qu’elle n’en aurait jamais parmi la haute noblesse. Ce n’était qu’une histoire de confiance, certainement pas de rang. Bercés d’illusion, l’aristocratie se croyait soudée alors qu’il n’était question que de complot, de mensonge et d’hypocrisie. Un bien joli monde à fréquenter… et que Luz se prenait un malin plaisir à fuir. Elle se sentait à l’étroit, dans un endroit où elle ne sentait pas appartenir. Presque parvenue à Nassau, sa jument fut rapidement mise au pas, sentant une douleur à son ventre et le poids des bleus sur ses jambes ; le cheval reprit à une vitesse modérée, laissant le temps à la cavalière d’encaisser plus aisément les coups. Son corps lui faisait payer la folie qui l’avait prise de partir.

En espérant qu’il soit encore là… ils s’étaient donnés rendez-vous quelques jours plus tôt. Alors incapable de se lever et de le prévenir, la jeune femme n’avait pas pu le prévenir de sa convalescence ni de l’incident qui l’avait clouée sur un lit. S’il ne semblait pas vivre ailleurs qu’à l’auberge, rien n’empêcher Keylan d’avoir repris le large ou d’être reparti en mer. Rien ne le prédisposait à se trouver dans sa chambre ce soir-là, pouvant également boire à la taverne. Le savoir dans les parages était une chose, deviner sa réaction une autre. A dire vrai, Luz ignorait comment il allait réagir. La meilleure manière qu’elle avait trouvée consistait à se montrer directe. Sans avoir les mots ou encore les tons, Luz n’avait pas trouvé d’autre moyen et laissait libre court à l’improvisation... dans son esprit, aucune explication ne l’avait suffisamment convaincue.
Pas question de passer par la fenêtre pour entre chez lui ; en temps normal elle l’aurait fait pour éviter de se faire remarquer par l’aubergiste, mais ce dernier la laisser entrer, croyant avoir affaire à un homme, ses cheveux dissimulés sous un grand chapeau, elle accéda sans difficulté devant la porte de sa chambre. Frappa.

« Avant que tu ne dises quoi que ce soit… je suis vraiment désolée. Je n’étais pas en mesure de te prévenir »

Sur le perron, elle lança le ton, ne lui laissant même pas la surprise de lui faire comprendre qu’elle était là. Inutile de laisser la colère monter, autant y aller de suite. Passant l’embrasure de la porte, elle lui fit face, avant de remonter sa chemise, et son corset pour lui montrer, non sans lâcher une grimace devant la douleur de l’exercice. Autant lui montrer plutôt que de s'éparpiller en long discours.

« J’ai eu un contretemps »
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Keylan Connelly
Keylan Connelly
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MessageSujet: Re: Our lives are painted in scars [Keylan]   Our lives are painted in scars [Keylan] EmptyMar 31 Mar - 0:59

*La porte pourquoi elle parle? En plus une voix de femme! Ah mais oui, UNE porte, c’est normal. Non en fait ce ne l’est pas du tout. Une porte qui parle, il faut vraiment que j’arrête le rhum, du moins avant de me coucher, même si je suis assis. Du coup c’est peut-être une porte magique! Ah! Elle bouge!!*

Ni une, ni deux, le mercenaire se munit de la première chose qui lui passe sous la main et la balance avec force sur la dite porte en mouvement. Une botte s’écrase donc à l’arrière de la porte alors que la jeune femme entrait en lui lançant ses excuses au même titre qu’il devenait l’espace d’un instant lanceur de botte. Les yeux de l’irlandais s’écarquillèrent alors qu’il voyait maintenant qui passait par l’embrasure de la porte. Sur son visage passa de nombreuses expressions en quelque seconde. D’abord la surprise de la voir débarquer dans sa chambre. Il n’avait pas fait le ménage, c’était vraiment ce qui l’inquiétait le plus. Dans cette petite chambre meublée seulement d’un lit simple, d’un petit bureau et d’une chaise, même s’il y restait seul, on pouvait très bien croire que dix comme lui y résidaient. Le lit n’était pas fait, une couverture roulée en boule dans un coin, l’oreiller à l’opposé de là où il devrait être. Sur le bureau s’étalaient de nombreux morceaux de papiers, couverts de griffonnages ou encore de splendides dessins de navires ou de monstres marins. Et bien évidemment, des bouteilles. Beaucoup de bouteilles. Quelques chandelles placées aux murs permettaient d’y voir un peu plus clair dans le chaos ambiant, surtout son intensité. Keylan se leva d’un bond pour commencer à ranger alors que sur son visage se lisait maintenant une expression de colère. Elle aurait pu le prévenir! Ah non tiens, c’est exactement ce qu’elle disait. L’irlandais avait parfois du mal à suivre ce qui se passait autour de lui. En fait il avait développé une écouter sélective, le seul problème étant qu’il ne décidait pas toujours d’écouter ce qu’il fallait. Son cerveau avait complétement zappé. Une présence féminine dans sa chambre, il devait faire en sorte qu’elle se sente à l’aise, faire un peu de ménage, rendre la pièce présentable. Mais au final, ce n’était que Luz, ce devait être la dernière à pouvoir lui faire quelconque commentaire sur l’état des lieux.

Ses sourcils froncés, un regard noir de colère, il se pencha pour ramasser son autre botte qu’il lança elle aussi par-dessus la tête de la jeune femme, perdant ainsi toute trace de sa botte alors qu’elle disparaissait dans le couloir derrière elle. Un doigt accusateur se pointa sur la noble alors que les mots de sa terrible colère ne semblaient pas trouver le chemin de son cerveau à sa bouche. Il ouvrit et ferma les lèvres plusieurs fois sans qu’aucun son n’en sorte. Puis reconnaissant qu’il ne gagnerait pas cette bataille contre son corps, il laissa tomber son bras mollement contre son flanc puis entreprit de croiser les bras et d’afficher une moue boudeuse alors que Luz lui montrait maintenant la cicatrice qu’elle arborait dans le bas du ventre. Ses yeux se grossirent à nouveau alors qu’il admirait la blessure, ou du moins c’est ce qu’il faisait croire. En fait il lui aurait bien retiré sa chemise…À des fins d’études de la blessure! Évidemment!

‘’Un contre-temps? T’appelle ça un contre-temps? J’appelle ça une excuse! Et une mauvaise! Entre et ferme la porte…Non laisse ouvert…’’

Il s’avança en grandes enjambées, attrapa le bras de la jeune femme pour la faire entrer à l’intérieur de la chambre alors qu’il sortait récupérer sa botte. Qu’il envoya encore une fois voler à quelques centimètres de la tête de la belle blonde avant d’entrer à son tour dans la pièce et de fermer la porte.

‘’Ma dame, vous semblez oublier vos manières!’’

Un coup de main pour faire voler son chapeau. Il y avait quand même des limites! D’abord arriver en retard de plusieurs jours, et maintenant garder son couvre-chef à l’intérieur. Elle avait été mieux élevée que ça. Lui-même ne venait pas d’un milieu aisé et savait qu’il ne fallait pas mettre ses coudes sur la table. Ou était-ce les pieds? Peu importe! Elle était maintenant à l’abri des regards et n’avait plus besoin de se faire passer pour autrui. Keylan alla tirer la chaise et s’assoir tout en montrant le lit d’un signe de tête. Il ramassa une bouteille de rhum à moitié vide dont il prit une bonne gorgée avant de la tendre à sa visiteuse.

‘’Assieds-toi, et raconte-moi ce qui s’est passé. Et pas de mensonges!’’
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Luz Swanhilde
Luz Swanhilde
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MessageSujet: Re: Our lives are painted in scars [Keylan]   Our lives are painted in scars [Keylan] EmptyMar 31 Mar - 3:30

Ce n’était qu’un inconnu, un vagabond. Ils ne se connaissaient que par des circonstances extraordinaires, dont ils n’avaient même pas eu conscience l’un l’autre. Une fenêtre ouverte, une chute, un coup du destin et les voici réunis dans une pièce commune, l’aristocrate et le mercenaire, malgré eux, malgré le rang social. S’il ignorait réellement qui elle était, la belle se gardait bien le moindre commentaire sur ses origines et son identité. Parce c’était mieux ainsi, parce qu’avec lui, tout avait un goût de légèreté, tout semblait facile et simple. Tout n’était question que d’être soi-même et de se moquer du reste, de l’image, du faux-semblant, de l’hypocrisie. Agir comme on voulait l’être, en brisant les barrières invisibles que la société avait érigées pour eux. D’égal à égal, ils se comportaient comme deux individus libres et sans la moindre règle pour leur dicter leur vie. Seule leur volonté pouvait avoir un impact sur leurs décisions, et leurs choix. Ce que Luz aimait, c’était cet avant-goût de liberté retrouvé en sa compagnie. Malgré tout, son excentrisme et ce brin de folie l’habitant tirait sur ses traits un fin sourire amusé. Baissant la tête pour éviter les bottes lancées ça et là dans la pièce, le chapeau manqua d’ailleurs de tomber à la renverse, ses doigts le rattrapant de justesse pour le caler énergiquement sur sa tête afin de plus le perdre. Invitée à entrer, elle qui venait presque de bredouiller des excuses se retrouvait aux prises de la folie habituelle de l’individu, ayant visiblement oublié le caractère de l’énergumène. Ces choses-là revenaient vite, et l’alcool ne semblait pas innocent dans l’histoire, aidant notre homme à se délier la langue. Attirée à l’intérieur de force, ou presque, elle fit face au capharnaüm d’une pièce derrière lequel un ouragan semblait être passé.

« Une bourrasque est passée par ici» fit-elle en simple constatation, faisant la moue.

Ni une ni deux, son chapeau vola en éclat après une énième botte évitée. Les boucles blondes s’échappèrent de leur prison en feutre, se déversant en cascade sur ses épaules. Le ramassant, la demoiselle ne souhaitant nullement perdre celui-ci, le dernier égaré certainement dans les fins fonds de l’auberge où elle avait passé la nuit après son accident. Affichant une mine étonnée face à sa réaction, la jeune femme ne se laissa nullement intimidée par ce qu’il venait de dire, feignant ne pas savoir, ne pas comprendre. Un moyen efficace de dissimuler la vérité, par l’évitement, par le déni. Ne pas s’empresser de paniquer par des aprioris et des hypothèses, jamais. Au contraire, faire comme si de ne rien n’était, comme si les propos, les sous-entendus n’en étaient pas.

« Pas de ça avec moi. Je n’ai rien d’une dame »

S’était-elle trahie ? Savait-il ? Avait-il compris la supercherie, le canular, le mensonge sur lequel l’oiseau bâtissait son nid avant de retourner dans sa cage aux barreaux dorés ? A moins qu’il ne l’ait croisée durant la journée, il ne pouvait ni savoir, ni deviner. Il ne savait rien, et elle feindrait s’il se mettait à faire une autre allusion de ce genre. Pour protéger son secret, ne le connaissant pas suffisamment pour savoir sa réaction s’il apprenait. Deviendrait-il un pirate, un forban avide d’un butin qu’une femme d’aristocrate évadée pourrait lui procurer ? Rien ne permettait de la savoir, cependant Luz avait conscience de sa valeur auprès des forbans, et de ce qu’elle serait susceptible de rapporter. Le marché d’esclaves existait également, et il n’était pas rare que des personnes disparaissent  également dans des circonstances suspectes. Ceux qui n’avaient pas de famille, que l’on ne chercherait. Ceux que l’on croisait pour les oublier par la suite une fois évaporés. Des éléments du décor sans importance, des pièces de puzzle oubliées pour se trouver dans les recoins du paysage.
S’installant sur le lit dont les ressorts semblaient vieillis par le poids des années et de l’usure, elle feignait l’ironie en guise de réponse, rendant l’aspect catastrophe bien moins dramatique, et éviter les explications trop personnelles. Parfaitement conscience de son bilan émotionnel cette nuit, il n’était pas question de revenir à ce stade où elle avait perdu le contrôle de son calme.

« Oh trois fois rien, j’ai manqué de me faire tuer sans savoir pourquoi. Je ne pense pas que le responsable sera retrouvé, j’étais là au mauvais endroit, au mauvais moment et j’ai trinqué. »

Sans attendre la moindre réponse de sa part, elle s’empara de la flasque qui trainait pour en avaler quelques rasades. Elle se permettait tout avec lui, sans la moindre manière, sans le moindre mirage pour feindre la politesse et le reflet de leur âme enfouis derrière un rideau. Bas les masques, Keylan n’était pas le genre à se coller une étiquette dans le dos. Qu’il plaise ou non, il demeurait lui-même, en toutes circonstances assumant son identité, ayant une parfaite estime de lui-même. Ce que, pour sa part, Luz n’avait pas, ignorant complètement qui elle était vraiment, qui elle souhaitait vraiment être, enracinée dans son éducation et ses règles régies. Une part d’elle souhaitait s’envoler, désinvolte, tandis qu’une autre se rapprochait du modèle. Parce que c’était plus simple que de chevaucher vers l’inconnu. Parce qu’au fond, personne ne lui avait appris à vivre au jour le jour, et que la fascination s’entremêlait avec la crainte de la chute.

« Pas le meilleur que j’ai goûté… tu es à sec de bons alcools ?»

Petite provocation en l’air alors qu’elle grimaçait face au contenu de son liquide. Comment faisait-il pour la boire ?
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Keylan Connelly
Keylan Connelly
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MessageSujet: Re: Our lives are painted in scars [Keylan]   Our lives are painted in scars [Keylan] EmptyMar 31 Mar - 4:30

‘’Une bourrasque? Une tempête!’’

L’irlandais s’accrocha au bord du lit comme le ferait un matelot pour subir les vagues immenses qui pouvaient déferler sur un navire piégé dans une tempête en haute mer. Il avait eu un de ces élans de création. Il n’était pas écrivain, loin de là, il pouvait à peine écrire ce qu’il pouvait dire, et encore, les fautes d’orthographe se multipliaient plus vite qu’une infestation de rats sur un bateau. Non en fait son réel talent était le dessin, et il essayait tant bien que mal de trouver une nouvelle idée de tatouage. La quasi entièreté de ses bras en étaient recouverts, tous ayant une signification bien particulière et bien propre. Il avait vécu mille et une aventures et beaucoup des dessins pigmentant sa peau avaient leur histoire. Évidemment, s’il avait de la misère à pouvoir articuler ses pensées, il était presque impossible pour lui d’apposer son encre sans se fixer sur une idée bien précise. Ses créations restaient étalées sur son petit bureau, sa plume et son encrier bien rangé dans un coin. Il n’était pas très ordonné mais quand même plus propre qu’on aurait pu penser pour son rang social, après tout, il avait quand même vécu dans l’aristocratie et avait côtoyé les nobles, il avait dû apprendre à bien se tenir. Il voulait surtout éviter de renverser de l’encre sur son papier. Ce serait fâcheux! Deux jours de création, enfermé à double tour dans sa chambre, envolé, noyé dans une marée noire. Saisissant un dessin représentant une sirène, il l’afficha au nez de sa compagnie.

‘’Regarde comme elle est belle! Avec ses longs cheveux couvrant ses…Heum…Rien d’une dame!’’


Rien d’une dame? Non mais s’est-elle vue? Oh et puis si elle n’avait rien d’une dame, elle n’avait qu’à laisser tomber le corset et les cheveux longs! À son avis, elle était beaucoup trop belle pour se vêtir comme un homme et cacher ses traits féminins. Elle ne lui avait toujours pas dit pourquoi elle le faisait, mais ça ne lui dérangeait pas, il se sentait à part entière dans son petit secret, peu importe ce que ça pouvait bien être.

‘’Te faire tuer?!?!’’

L’irlandais bondit à nouveau, cherchant des yeux son coutelas denté, lequel était bien sagement dans son fourreau, accroché à son ceinturon de cuir au pied du lit. Il s’en saisit rapidement avant de sortir de sa chambre comme un coup de vent, fermant la porte derrière lui. Dans le couloir plongé dans la noirceur la plus totale vu l’heure à laquelle la jeune femme avait fait son apparition, il tenta de distinguer une quelconque menace, mais rien ne vint à lui.

*Aaaaaah…C’était il y a des jours! Crétin!!*


Keylan refit irruption dans la chambre, en prenant toujours soin de bien refermer la porter derrière lui. Il replaca son arme au pied du lit puis sourit à la belle blonde en haussant les épaules.

‘’J’avais oublié ma chemise.’’

N’importe quoi pour ne pas avoir l’air idiot. Ce qui n’était franchement pas réussit. Le jeune homme ne portait effectivement pas sa chemise. Il n’était vêtu que d’un simple pantalon noir qui lui arrivait mi-mollets. Sa chemise devait être quelque part dans le fouillis qu’était sa chambre. Il fit un tour sur lui-même pour la localiser et finit par s’assoir.

‘’À sec? De bons alcools?’’


Pourtant c’était un des meilleurs qu’il avait volé depuis plusieurs jours! Bon d’accord, il n’était pas de très bonne qualité. Bon…Il était médiocre. Mais il lui fallait quelque chose de fort afin de pouvoir s’endormir et chasser les démons qui s’amusait à rôder dans son esprit et le tourmenter jusqu’au soleil levant. Il n’avait pourtant pas l’air fatigué, seulement il pouvait lui aussi très bien cacher son jeu. D’ailleurs, il allait devoir retourner jouer aux cartes s’il voulait avoir quelque chose à se mettre sous la dent pour la prochaine semaine. En fait non…C’était une mauvaise idée puisqu’il avait aussi volé la bourse d’un des habitués de la table à laquelle il allait souvent jouer. Ah tiens, la bourse! Voilà qui allait lui suffire pour bien boire pour le reste de la semaine.

*Non pas boire abruti! Manger! T’en as pas marre du ragoût? Oui bon ok il est bon…Oui je sais comme celui de môman. D’accord, d’accord. Ragoût ce sera!*

Retournant la chaise pour pouvoir passer ses bras sur le dossier de celle-ci, il appuya son menton sur ses bras croisés au niveau de son visage. Il porta son regard longtemps sur la jeune femme assise sur son lit. Il s’avouait qu’elle était très belle, une des plus belle femme sur laquelle il eut le bonheur et la chance de poser les yeux. Dans une autre vie, elle avait dû être sirène, ou même mieux encore, une déesse. Une déesse de l’amour, ou même du sexe. Voilà une idée qui lui plaisait bien.

‘’Des jours! Tu m’as fait attendre des jours! Regarde ce que tu m’as fait faire!’’

L’irlandais désigna l’ensemble de la pièce avant de reprendre sa position plus confortable pour écouter le récit de Luz. Il avait de la difficulté à tenir en place, lui qui n'avait vu presque personne depuis des jours. Il avait attendu le retour de Luz avec impatience. Il appréciait beacoup sa présence, et dormait mieux avec son parfum dans l'air de sa chambre.

‘’Non, pardonne-moi. Je t’écoute! Tu étais où? T’as fait quoi? As-tu faim? Ou soif peut-être? Ah non t’as déjà la bouteille…’’

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Luz Swanhilde
Luz Swanhilde
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MessageSujet: Re: Our lives are painted in scars [Keylan]   Our lives are painted in scars [Keylan] EmptyMer 1 Avr - 3:23

Il était sa bouffée d’oxygène, il était son sourire du matin. Sans un mot, d’une entourloupe folle, il décalait le quotidien maussade, changeant la donne d’un revers de pièce. Lui-même, il ne faisait pas semblant, complètement fou, déjanté, se moquant des convenances sociales, assumant l’image qu’il reflétait de lui-même. Trop fou pour certains, complètement malade pour d’autres, son coté parfaitement assumé plaisait à la jeune aristocrate qui avaient vu les règles de bienséance réguler sa vie sans pouvoir interférer, sans pouvoir en avoir le contrôle. Le temps passant, l’enfant créatif avait laissé sa place à l’adulte morose, ne voyant pas plus que le verre poli de la prison, que le bois verni de la porte verrouillée. Si sa force se puisait dans le passé, l’avenir semblait bien incertain et c’est parfois vers la mort qu’elle se tournait pour faire taire sa souffrance et sa peine. Lorsque le mal vous acharne, lorsque le désespoir vous transporte sur un nuage vers des lieux trop longtemps repoussés, trop longtemps effacés de la mémoire, il ne restait plus rien d’autre que la nuit, obscurité qui se plongeait lorsque les yeux se fermaient une fois le mal fait, une fois la douleur ressentie. Quand le désespoir semblait si fort qu’il ne vous restait que cette alternative pour l’expier. Ce serait mentir que de penser un instant que cette pensée ne lui avait jamais traversé l’esprit, qu’elle n’avait jamais regardé le vide l’espace d’un instant pour penser à cette alternative de sauter, d’en finir, pour provoquer un scandale, jouant le final de sa propre pièce, brisant la glace du miroir, bouleversant le semblant de vie parfaite auquel personne ne semblait croire.

En sa présence, elle oubliait tout, du mal tant physique que psychique causé par son mari, du quotidien chaotique de sa vie. Elle en oubliait le jeu, l’illusion, le faux –semblant, se mettant dans la peau de son propre rôle, celui à qui elle voulait donner, le sien, pas celui d’un autre. Eclata d’un rire cristallin face à ses délires d’enfant, le regardant avec étonnement face à ses réactions quelque peu inattendues, voire grotesques, elle ne se lassait pas de ce qui lui donnait un semblant de joie, sourire tiré face à ses bêtises. Comme une bulle d’oxygène pour respirer, il était son exutoire. Partant telle une bourrasque d’un vent violent de la pièce sans qu’elle ne comprenne directement quelle mouche lui piquait, elle comprit cependant rapidement lorsqu’il se résigna et revint vers elle.

« Bien sûr. »

Elle ne croyait certainement pas à ce qu’il lui racontait. Il n’avait lui-même pas oublié, tout simplement écouté d’une oreille inattentive pour finalement se planter royalement sur ces propos, atterrissant lourdement pour tenter de sauver la donne. Non, elle ne le croyait nullement, il avait simplement agi par impulsion, pour la défendre, ce qui en était presque touchant à dire vrai. Prêt à s’élancer pour l’aider, quelle que soit la nature du problème.
Mais revenons-en à cette bouteille que la jeune femme semblait avoir pris pour cible. Elle qui appréciait l’alcool pour l’effet dévastateur qu’il avait sur son esprit ne fut nullement enchantée du mauvais goût qu’elle garda en bouche. M’enfin, les conséquences voulues seraient les mêmes que pour un bon alcool, exception pour ce qu’il en resterait en bouche. Reposant la flasque à ses côtés, elle bascula ses bras en arrière, prenant appui sur eux pendant que ses jambes basculaient ça et là, détachés du sol.

« Ouais. La dernière fois, je ne sais plus ce que c’était, mais c’était bien meilleur »

Remarque à son insu, pour dire qu’il y avait du laisser-aller, et pas simplement dans la propreté de sa chambre. Même son alimentation craignait ! Il était temps qu’il s’en rende compte pour réagir et prévoir mieux pour la prochaine fois. Même si elle se servait allègrement, il trinquait également lorsqu’elle n’était pas là, vrai ? Rien qu’à constater le volume pour s’en rendre compte. Et la bouteille de la dernière fois semblait dénuée de tout liquide pour sombrer dans l’oubli. Un regard inquisiteur, suivit d’une réponse mi amusée, mi sérieuse. Luz ne se laissait pas embobiner aussi aisément ; les reproches à son insu n’allaient pas commencer aujourd’hui. Pas lui.

« Si tu veux me faire culpabiliser, laisse-tomber, j’ai eu ma dose pour la semaine. »

A commencer par Sevastyan qui s’était vu malgré lui contraint de la recoudre dans la chambre miteuse d’une auberge. Sur ce coup-là, elle avait fait plutôt fort, et n’en était pas vraiment fière. Elle se remémora également les conséquences endurées par son absence, son mari n’ayant pas été clément face au mensonge qu’elle avait raconté. Les poignets encore rougis des chaines où elle avait été attachée une journée au cachot en guise de punition le trahissaient plutôt bien.

« Non, non tout va bien. Et j’ai fini mon histoire, il n’y a rien d’autre à ajouter. Un gars a essayé de me tuer, et il a raté son coup. D’où mon absence ces derniers jours. Que voudrais-tu que je te raconte d’autre ? Je ne sais même pas qui c’est. »
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Keylan Connelly
Keylan Connelly
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MessageSujet: Re: Our lives are painted in scars [Keylan]   Our lives are painted in scars [Keylan] EmptyVen 3 Avr - 23:00

‘’Bon, pas d’histoire alors!’’

Un silence pesant s’introduit alors dans la pièce, et il n’était pas dans l’envie du mercenaire d’en changer la donne. C’était sa manière à lui de faire comprendre que si elle n’était pas aussi volubile que lui, rien ne sortirait de sa bouche pour un bon moment. Mais tous ceux qui connaissent l’irlandais savent très bien qu’il ne peut tenir sa langue plus que quelques minutes, surtout quand il était en bonne compagnie, et dans un état légèrement avancé vu la bouteille et tout son liquide disparut. S’il y avait eu une horloge de grand-père dans la pièce, le décompte sonore des secondes s’écoulant aurait pu le faire changer d’idée bien rapidement. Pourtant dans cette petite chambre, rien ne pouvait donner la mesure du temps autre que le passage du soleil dans le ciel, et dans cette nuit noire, il était très difficile de savoir comment le temps pouvait fuir entre leurs doigts. Il y aurait sans doute la lueur du petit matin pour les extirper de leur silence, mais évidemment, le pirate n’allait jamais pouvoir tenir jusque-là.

L’irlandais rapprocha sa chaise pour se pencher vers la belle qui s’était maintenant posée en appui sur ses coudes. Son visage s’approcha lentement du sien. Non, il n’allait pas être déplacé, il savait comment se tenir en compagnie d’une jeune femme, enfin sauf si on devait payer pour. Ce qui n’était pas non plus dans ses habitudes. Sa belle gueule lui suffisait afin d’en fait basculer dans son lit. Pour ce qui était de Luz, il s’approchait en fait pour discerner les marques sur son visage. Avec le chapeau qu’elle portait, il n’avait pas pu le remarquer, mais maintenant, à la lumière des chandelles, il n’en voyait que trop. Dans ce même silence, il passa les longs cheveux blonds de la jeune femme derrière une de ses oreilles afin de dégager sa tempe et le haut de sa joue. Et aussi vite qu’il était sorti, il se recula en faisant grincer les pattes de la chaise sur le bois du plancher.

‘’Et ça? Tu ne sais pas qui non plus j’imagine?’’


Il pouvait bien être prit pour un fanfaron, un bouffon, un fou du roi. Tout ce que vous voulez. Mais il était quand même bien plus intelligent que beaucoup aimait croire. Il ne voyait pas clair dans le jeu de l’aristocrate, du moins pas encore. Mais il comprenait qu’on en voulait à celle-ci. Et il ne pouvait pas laisser passer ça sous silence.

‘’Tu sais Luzy…Tu peux me cacher autant de trucs que tu veux. On a tous nos secrets. Mais un jour, tôt ou tard…J’vais le savoir. Et j’risque de me fâcher. Et tu ne veux pas me voir fâché.’’

*Oh ça non petit papillon!*

‘’Non…Vraiment pas.’’

L’homme se leva et fit quelques pas en tournant en rond dans la petite pièce, arrachant de son bureau au passage un bout de pain qu’il s’enfila à moitié dans la boute, gonflant ses joues de mie. Il s’arrêta devant la fenêtre ouverte sur le reste de la ville, se laissant imprégner de la nuit et de sa douce brise. Son regard se perdit dans le ciel en attendant la réaction de la belle blonde. Il ne voulait pas la froisser, seulement il se montrait très protecteur. Il n’avait que peu d’amis sur cette île, il était important pour lui de les conserver. Et puis qui pouvait être l’imbécile qui oserait porter ses mains grotesques sur ce si joli visage? S’il mettait la main sur cet homme, s’en était fini de lui.

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Luz Swanhilde
Luz Swanhilde
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MessageSujet: Re: Our lives are painted in scars [Keylan]   Our lives are painted in scars [Keylan] EmptyMer 8 Avr - 0:04

Sur ses lèvres, le silence. Dans l’impassibilité que dévoilent ses traits, Luz se retrouve face à l’interrogation des pensées de Keylan, se demandant si son refus de s’expliquer davantage ne l’avait pas un peu froissé. S’enfermant dans un mutisme qu’elle connaissait que trop bien, la jeune femme se fermait complètement lorsqu’il était sujet de parler de ce qui se cantonnait à ses petits secrets habilement camouflés. Nul besoin de préciser que la jeune femme ne souhaitait nullement voir le regard de Keylan changer une fois démasquée. Malgré ses réticences, Sevastyan l’avait toujours traitée comme une personne supérieure à son propre rang, ne se permettant pas certaines manières en sa présence. La jeune femme revoyait avec nostalgie ces moments sur le bateau où ils trinquaient volontiers à coups de rhum et de bière, chantant les hymnes des matelots pour se redonner du courage. Nos origines, notre naissance, notre rang, ce n’était que foutaises sans importance. Ensemble, des hommes libres. Et c’est ce que j’aimais, ne pas être statuée par un rang attribué simplement par ma naissance. Si j’étais née homme, ce serait différent, j’aurais le droit d’avoir un certain contrôle de ma vie, pourrait lui donner les couleurs de mon choix, pour les agrémenter à mon aise. Condamnée à subir en silence pour ne pas être séparée de mon enfant, pour pouvoir avoir accès à mes restreints privilèges.

Il n’imaginait pas le risque pris pour me présenter ici, dans cette pièce. Il suffirait de nous surprendre pour que je sois bannie et répudiée. Si j’avais peur, bien évidemment, raison pour laquelle je prenais soin de ne pas être surprise par inadvertance. Un rien pourrait me faire basculer de l’autre côté de la ligne, ce dont je n’étais pas prête à affronter, pas maintenant, pas tout de suite.
S’approchant, ses prunelles se posèrent sur les miennes. Interdite, je n’ai pas soufflé mot, je n’ai pas bougé d’un pouce, me contentant de le regarder me dévisager, observant mon visage révélé à la lumière pâle de la pièce. Dans ses yeux, je pouvais discerner sur ses traits un certain trouble pour avoir vu, capté d’un regard ce qu’il n’aurait pas dû voir ou deviner. Sans bouger, je l’ai laissé ausculter, tandis qu’il conservait une certaine distance entre nous, par politesse. Sans savoir qui j’étais, il se montrait courtois, et considérait ma personne. Habituée aux doigts grossiers se refermant sur mes avant-bras, aux gifles, aux douleurs là où il était possible d’en faire pour m’assouvir, je ne pensais pas qu’une main pouvait se montrer aussi douce, d’un simple déplacement tendre de mes cheveux vers l’arrière. A croire que j’avais omis son existence, que ce n’était réservé qu’aux enfants. L’affection, la douceur. L’amour.

Lentement, j’ai dégluti à sa question, toute aussi choquée d’apprendre qu’il avait compris, d’une certaine manière. Qu’un doute venait de se glisser en lui. Par peur, je ne pouvais me résigner à le lui dire, à lui donner l’approbation, l’excuse pour passer à l’acte. Effrayée par les conséquences, tétanisée par les mentalités, que deviendrais-je si jamais l’on m’accusait d’avoir engagé pour tuer mon mari ? Si je pouvais le haïr de toutes mes forces, je n’acceptais pas ma faiblesse, et l’aide dont j’avais possiblement besoin. Je ne pouvais pas laisser Keylan à ses suppositions, certaine que sa parole ne serait nullement lâchée dans le vent, que l’épée au poing il se débarrasserait sans un haussement de cil du responsable.
Même si elle détestait cela, et refusant de le voir se mêler de ses affaires, Luz se décida à ce qui n’allait pas lui plaire. Mentir. Pour éviter d’avoir des problèmes plus gros que ce qu’elle pouvait endurer. C’était plus simple, il n’en saurait jamais rien de toute manière, car il n’aurait jamais sa place dans sa vie publique.

« Je suis tombée, maladroite comme je suis. »

Jusqu’au jour où le masque s’effriterait, la révélant au grand jour, et qu’elle le perdrait. Plus puissante que n’importe quelle peine, Luz ne voulait pas lui causer le moindre tort. C’est pourquoi après un instant de silence, elle changea le sens de sa phrase révélant directement le mensonge sans attendre. Pour ne pas le perdre, pour qu’ils restent en bons termes. Bâtir un lien de confiance sur du sable ne donnerait jamais rien de viable sur le long terme.

« Ce que je te raconte, c’est faux. Je veux juste que tu le crois. »

Elle aurait pu garder le silence. Il voulait pourtant une réponse. Savoir, comprendre. Sa manière de l’aider. Et elle le refusait, son aide, le repoussant pour ne pas l’impliquer davantage.

« Et… fâche-toi si tu veux, je peux encaisser »

Ce n’était qu’une question d’habitude. Voir son mari colérique, énervé, frappant à coups de poings ce qui se trouvait sur son passage, se défoulant, frappant, giflant…. Les termes étaient infinis, la douleur toujours aussi présente et forte. Lorsque le problème est récurrent, l’on finissait par s’y faire, par accepter, pour finalement trouver le comportement normal. Oui, parfaitement. A n’en plus savoir si l’on se faisait respecté, à en oublier sa condition d’individu. Juste par simple habitude.
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Our lives are painted in scars [Keylan]

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