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  In a sea of scars, the first cut is the deepest

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Margery Oaken
Margery Oaken
Membre ›› all the crew aboard.
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MessageSujet: In a sea of scars, the first cut is the deepest    In a sea of scars, the first cut is the deepest EmptyVen 17 Avr - 8:37

In a sea of scars, the first cut is the deepest
HARLEY & MARGERY

Margery était patiente. Bien plus que la moyenne des êtres vivant à Nassau, et certainement bien davantage que le commun des pirates. Elle était, selon le pasteur, d'une patience d'ange. Et à trop vouloir se comporter comme une sainte, on finissait par se faire marcher sur les pieds, cela la jeune femme l'avait bien compris, quoiqu'elle soit la plupart du temps encore incapable de faire entendre sa voix. Elle avait appris à se taire, à ne parler que lorsque l'on lui adressait la parole, à garder ses idées et ses envies pour elle-même. Non pas que quiconque l'y ait jamais forcée, mais elle était bien plus maligne que beaucoup ne le croyaient. La place d'une femme était bien souvent au cœur du foyer, à prendre soin de son homme et de ses marmots sans se plaindre, et le repère de pirates ne faisait pas exception à la règle, quand bien même les élans de féminisme y étaient bien plus prononcés que sur le continent. Ou peut-être que non... ? Elle n'en avait franchement aucune idée, voilà dix ans qu'elle vivait à Nassau et qu'elle n'avait plus posé le pied à terre ailleurs. Il ne servait à rien de le nier, l'Angleterre lui manquait parfois. Sa mémoire n'en avait gardé que les meilleurs souvenirs, ceux étant associés à sa tendre et défunte mère. Combien de fois s'était-elle demandé ce que celle-ci aurait pensé du train de vie de son unique enfant, du nouveau choix de carrière de son époux... ? La pauvre s'en retournait certainement dans sa tombe, et cela n'avait rien d'étonnant. De militaire respecté, son mari était passé à grand capitaine pirate, et sa fille rêvait de faire de même. Pouvait-on réellement blâmer Margery de vouloir suivre les traces de son père ? Les traces de son héros, du seul homme qu'elle tiendrait en haute estime jusqu'à son dernier souffle, et cela quelles que soient ses actions ? Margery était une naufragée, et Harley était le rocher auquel elle avait toujours pu se raccrocher. Toujours. Même lorsqu'il lui semblait que tout n'était que ténèbres, son cher paternel était la lueur d'espoir qui lui permettait de garder la tête hors de l'eau. Lorsqu'il n'était pas là, lorsqu'il était en mer, elle se sentait perdue, démunie, vulnérable.

Il n'y avait donc rien de véritablement étonnant à ce qu'elle veuille être à ses côtés en permanence, sur terre ou à bord du Flying Dragon. Malheureusement pour elle, Harley ne semblait pas être du même avis. Oh, bien sûr, elle avait déjà voyagé avec lui, mais rien n'était jamais définitif. Il ne s'agissait toujours que de voyages, bien plus brefs que ceux que le navire entreprenait lorsqu'elle ne se trouvait pas à son bord. De toute évidence, le capitaine n'avait nulle envie de voir sa fille intégrer son équipage, ce qui mettait cette dernière dans une rage folle. Que lui fallait-il donc ? Qu'elle se fasse agresser pendant qu'il était en mer ? Avait-il à ce point confiance en ces hommes qu'il payait pour la garder sauve ? La foi de Margery les concernant était limitée. Leur discrétion laissait bien souvent à désirer, et sans doute en était-il de même pour leurs capacités à la protéger. La réputation de son père ne suffirait pas à la garder en vie si d'aventure l'un de ses rivaux décidait de lui porter un coup fatal en s'en prenant à son unique enfant. C'était bien cela que la jeune femme essayait désespérément de fourrer dans le crâne de son père, sans grand succès hélas. Harley était têtu, sa fille l'était tout autant, c'était un duel sans fin et sans grand sens qu'ils se livraient.

Sa patience, Margery semblait ne l'avoir que trop usée. Ses limites avaient été atteintes, et elle n'était pour une fois pas décidée à les repousser. Elle n'était plus une enfant sotte et incapable, elle en avait plus qu'assez d'être traitée comme telle. Voilà dix ans qu'elle survivait dans un repère de pirates et d'hommes tous moins respectables les uns des autres, il était grand temps que son père lui reconnaisse ses qualités d'adaptation... ! Se glisser à bord de son navire n'était certainement pas le meilleur moyen de le faire céder, mais Margery était tout simplement à court d'idées, en l'envie de chercher de nouveaux stratagèmes s'était égarée elle aussi. Elle avait donc laissé ses vêtements de demoiselle respectable pour en enfiler qui lui permettraient de se fondre dans la masse de forbans au port, et avait pris soin de dissimuler sa chevelure flamboyante sous un foulard, afin qu'on ne la reconnaisse pas – pas trop vite. Ses boucles cuivrées la démarquaient bien trop de la foule pour qu'elle se risque à les laisser voleter au vent, tant pis pour l'inconfort passager. Monter à bord d'un Flying Dragon amarré s’avéra être une entreprise bien plus aisée qu'elle ne l'aurait cru, sans doute l'équipage était-il trop occupé à profiter de ses dernières heures à terre avant de reprendre le large pour surveiller le navire comme ils auraient dû le faire. Une aubaine pour la jeune femme, qui se faufila à son bord sans que le moindre problème de conscience ne la rattrape. Elle n'était guère réellement convaincue de la réussite de son entreprise, mais elle se devait au moins d'essayer. Elle ne doutait pas que son père finisse par la débusquer, elle espérait simplement que ce serait une fois le navire au large. Espérer n'était en rien un mal, n'est-ce pas... ?

Naturellement, ses pas la guidèrent vers la cabine de son paternel. Il lui semblait malin de s'y cacher, sans doute Harley ne viendrait-il pas s'y enfermer immédiatement. À peine eut-elle refermé la porte derrière elle qu'elle fut noyée dans l'univers de son père. Les cartes de navigations éparpillées sur le bureau du capitaine attirèrent bien vite son attention, si bien qu'elle en oublia presque qu'elle était montée à bord du Flying Dragon de façon tout à fait clandestine. Margery avait toujours été fascinée par les routes maritimes, et cela bien qu'elle ne soit pas des plus douées lorsqu'il s'agissait de lires les cartes où elles étaient retranscrites. Intriguée, elle en tira une au hasard de la pile de parchemins, et son cœur lui sembla devenir plus lourd qu'une pierre lorsqu'elle y vit dessinées l'Europe, l'Angleterre. Reverrait-elle Londres un jour... ? C'était un désir dont elle avait presque honte, dont elle n'avait jamais fait part à Harley, trop au courant de son mépris pour leur patrie et sa marine, qui n'avait pas jugé bon d'intervenir alors qu'elle été retenue en otage par des pirates. Mais elle se demandait si elle reconnaîtrait le pays qui l'avait vue naître, si ceux qu'elle avait connus vivaient encore... Elle soupira longuement et reposa avec une lenteur démesurée la carte sur le bureau. La curiosité étant malheureusement l'un des grands défauts de la jeune femme, elle ne sut résister à l'envie d'ouvrir l'un des tiroirs du bureau, désireuse de voir ce qu'il pouvait bien y dissimuler. Des paquets de lettres et quelques instruments de navigation sans grand intérêt pour Margery, qui était sur le point de refermer le compartiment lorsqu'un morceau de papier froissé attira son attention. Elle s'empara et le déplia, et un sourire presque niais étira ses lèvres. Ce stupide poème... Elle l'avait écrit bien des années auparavant, alors qu'elle n'était encore qu'une enfant dont les talents littéraires laissaient encore à désirer, et l'avait fièrement offert à Harley avant l'un de ses voyages. Elle n'aurait jamais cru qu'il puisse garder ces vers ridicules, et pourtant...

Margery était à ce point focalisée sur la relecture de sa poésie d'enfant qu'elle n'entendit pas la porte de la cabine s'ouvrir, encore moins quelqu'un – dont l'identité ne faisait aucun doute – entrer. Ce n'est que lorsqu'elle s'apprêtait à remettre le papier là où elle l'avait trouvé qu'elle remarqua la présence de Harley, et sursauta. Le sang quitta subitement son visage, et elle ne put rien faire d'autre qu'afficher la mine d'une enfant prise la main dans le sac – ou dans le tiroir, en l'occurrence. « Père », fut tout ce qu'elle trouva à dire dans un premier temps, avant qu'elle ne brandisse le poème en guise de bouclier. « Vous l'avez gardé. Ces stupides vers sans grand sens, sinon celui que mon esprit d'enfant leur avait trouvé... Je ne pensais pas que vous l'auriez conservé.  » Quoique la conversation ait été démarrée ainsi dans le seul but de détourner Harley du problème principal, elle n'en était pas moins touchée. Tout aussi admirative qu'elle soit de son paternel, l'on ne pouvait réellement affirmer que les confidences étaient chose courante entre eux. Margery était douée dans bien des domaines, hélas affirmer et réaffirmer à haute voix l'amour sans bornes qu'elle vouait à son père n'en était pas un.


 
FICHE PAR ROMANOVA.
 
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Harley Oaken
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MessageSujet: Re: In a sea of scars, the first cut is the deepest    In a sea of scars, the first cut is the deepest EmptyLun 27 Avr - 16:48

life fades but you remain.
MARGERY OAKEN & HARLEY OAKEN

I get older and life fades but you remain. Open up again I believe in second chances Please let me in oh I believe in second chances I won't break you I will not let you down Open up again I believe in second chances. Quicker than lightning, whiter than bone If you can erase it then I can atone Oh these days oh these days get heavy. ~ second chances.


Harley vouait sa vie à la mer et à tout ce que cette dernière avait à offrir. C'était un choix qu'il avait fait bien des années plus tôt, puisqu'il s'était engagé dans la piraterie et qu'il n'avait jamais eu l'intention de quitter les hommes l'ayant aidé à sauver sa fille. Il devait beaucoup à l'équipage du flying dragon, alors il n'avait jamais été capable de le quitter pour reprendre sa vie ailleurs ? Et qu'aurait-il fait de toute façon s'il avait lâché la piraterie ? Il avait reçu une bonne éducation, peut-être qu'il aurait pu trouver quelque chose à faire sur terre, mais il n'y avait que sur le pont d'un bateau qu'il se sentait dans son élément. Qu'importait où est-ce que l'océan pouvait l'emmener, il finissait toujours par revenir vers la terre. C'était là-bas qu'était la personne la plus importante de sa vie et s'il avait choisi la mer avant tout, il ne pouvait pas définitivement laisser sa fille derrière lui. D'autres auraient peut-être pu, lui, il en était incapable. Margery était la dernière chose qui le rattachait à sa vie d'avant, une vie meilleure sans doute, quand il avait été un homme respectable, marié et amoureux ; quand il avait redoré le nom de sa famille plutôt que de le traîner dans la boue. C'était une toute autre vie qui à présent n'appartenait plus qu'au passé. Malgré tout, il y avait encore sa fille unique, une enfant qui représentait tout pour lui et pour laquelle il était prêt à tout. Sauf peut-être à céder à tout ses caprices. Il n'aimait pas être loin d'elle, mais la mer l'appelait et son devoir de capitaine l'obligeait à repartir rapidement en laissant sa fille à Nassau. Elle aurait apprécié qu'il trouve un moyen de rester avec elle tout en reprenant la mer. La solution était évidente aux yeux de la jeune femme, mais elle n'était pas acceptable pour Harley. Il aimait sa fille et il préférait de loin la savoir à Nassau qu'à bord du Flying Dragon. Certes dans le navire, il était là pour la protéger, il n'était pas obligé de payer des hommes pour le faire à sa place, mais l'océan était plus dangereux que la terre. Il avait confiance en ceux chargés de sa protection, il ne lui arriverait rien dans les rues de Nassau. Il avait également espoir qu'elle finisse par trouver l'amour à Nassau, qu'elle puisse se marier, avoir quelqu'un à ses côtés pour veiller sur elle et l'aider à construire une vie aussi loin que possible de la piraterie. Elle était courageuse, elle savait se défendre, mais il n'avait pas l'intention de l’amenée avec lui dans ses pillages. La piraterie n'était pas une entreprise familiale et elle valait mieux que ça. C'était difficile de partir en la laissant derrière lui, il le faisait toujours avec quelques regrets, mais il savait qu'il la reverrait bien assez vite, il savait également que c'était mieux ainsi. Il reviendrait vers elle, ils se retrouveraient. Il ne voulait pas prendre le risque de la perdre en mer. Les canons, les attaques, les pillages, tout ça était bien dangereux et il suffisait d'un mauvais jeu de circonstance pour que le Flying Dragon se retrouve au fond des océans. Il avait la responsabilité de la vie de ses hommes entre les mains, c'était déjà compliqué, il ne voulait pas en plus avoir celle de sa fille. Elle était mieux à Nassau, c'était certain et une nouvelle fois, il avait quitté la ville après lui avoir dit au revoir, montant à bord de son navire, ne sachant pas dans combien de temps il remettrait les pieds sur l'île de New Providence. Mais il reviendrait, c'était certain, c'était une promesse qu'il faisait à chaque fois et viendrait un jour où il serait sans doute incapable de la respecter, mais chaque fois qu'il partait, il faisait en sorte de croire en cette promesse, c'était déjà un bon début, ne serait-ce que pour faire tout ce qui était en son pouvoir pour la tenir.

Le navire avait quitté la ville depuis plusieurs minutes, il l'avait regardée devenir de plus en plus petite depuis le pont puis elle avait finie par disparaître. Nassau était derrière eux et devant eux c'était une nouvelle aventure qui se dessinait. Ils partaient à la recherche d'un nouveau trésor et il était hors de question qu'ils reviennent à Nassau les mains vides. Il avait beau connaître déjà leur destination sur le bout des doigts pour l'avoir étudiée en long en large et en travers de nombreuses fois avant de lever les voiles. Cependant, comme la mer était calme et qu'on avait pas particulièrement besoin de lui pour manœuvrer le bateau pour l'instant, il décida de retourner dans ses quartiers pour se plonger une nouvelle fois dans ses cartes. On était jamais trop prudent d'après lui. Dieu seul – et encore il ne croyait plus en dieu depuis de nombreuses années maintenant – savait ce qu'ils pourraient rencontrer pendant leur périple. Navy, autre équipage de pirate ou encore sirène, voire même d'après certains marins, fantômes ou monstre marins. La mer était pleine de surprise – quoi qu'il ne croit pas vraiment aux monstres marins – alors il fallait toujours être préparé à toutes les éventualités. Vraiment toutes les éventualités. Ce fut la conclusion qu'il tira au moment où il ouvrit la porte de son bureau. Margery. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire là et par quel miracle l'avait-on laissée montée à bord du bateau. Son déguisement ne trompait pourtant personne – d'après lui, mais est-ce que son avis était vraiment objectif ? –  alors, comment était-ce possible que personne ne l'arrête ? Il laissa échapper un long soupire avant de refermer bruyamment la porte. Elle n'avait rien à faire ici. Il lui arrivait d'accepter qu'elle monte à bord avec lui, quand il savait qu'ils reviendraient rapidement à Nassau et qu'elle ne craignait pas grand chose. Mais, là, il n'avait rien accepté du tout. Il ne savait pas quand est-ce qu'il rentrerait à Nassau et il n'avait aucune idée des dangers qui pouvaient bien les attendre. Ils étaient partis maintenant. Il savait pertinemment qu'il pouvait pas ordonner qu'on fasse demi-tour pour qu'il puisse déposer sa fille à Nassau. Sa crédibilité en tant que capitaine s'en prendrait un coup, c'était certain. Il ne pouvait pas faire ça, elle l'avait pris au piège en se faufilant, contre son accord dans la navire. « Margery. » Répondit-il sans la moindre pointe d'enthousiasme dans sa voix. Il ne se réjouissait pas du tout de sa présence ici et le ton de sa voix suffisait à le prouver. Il haussa les épaules avant de croiser les bras sur sa poitrine. « Je l'ai gardé parce qu'il me rappelle l'époque où j'avais la satisfaction de te voir m'obéir. N'est-ce pas ce qu'un père est en droit d'attendre de sa fille? » Ça l'était, sans l'ombre d'un doute, au, moins dans un endroit qui ne s’appellerait pas Nassau. Plus jeune, il avait toujours obéis à ses parents et ses frères et sa sœur en avait fait autant. Jamais il n'aurait imaginé leur désobéir, c'était comme ça qu'il avait été  élevé après tout. C'était différent pour Margery sans doute, après la mort de sa mère, il n'avait pas été des plus présent à ses côtés et puis à Nassau, elle avait pris de l'indépendance, elle n'avait pas le choix, il n'était pas là. Ça n'empêchait qu'il aurait certainement apprécié qu'elle puisse rester sagement à Nassau comme il le lui avait demandé. « C'était une autre époque de toute évidence. » Il laissa échapper un soupire avant de contourner le bureau pour aller s'asseoir sur sa chaise. « Essayons d'y retourner le temps qu'on puisse rentrer à Nassau, pas question de faire demi-tour maintenant, les hommes ne comprendraient pas. Mais tu as intérêt de faire ce que je dis. Sinon ... » Sinon quoi ? Il n'en savait rien dans le fond. Il laissa échapper un soupire. « Sinon, on verra, je vais y réfléchir. » Il n'était pas l'homme le plus doué au monde lorsqu'il s'agissait de punir sa fille et apparemment, il n'était pas très doué non plus pour l'autorité parental. Il était doué pour contrôler ses hommes, beaucoup moins quand il s'agissait de sa fille. Il préférait autant que ça ne vienne pas à se savoir.
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