stories can make us fly, history is a burden

≈ 001. Artus est né de deux parents espagnols, son père est ambassadeur espagnol au royaume de Grande-Bretagne, sa mère a suivit son époux quand il a été envoyé en Grande-Bretagne, quelques temps avant la naissance de leur premier fils. ≈ 002. né dans une famille riche et noble, il a reçu une excellente éducation, n'étant pas l'ainé de la famille, c'était certain qu'il finirait dans une carrière liée à l'armée, il s'est donc engagé encore très jeune au sein de la Royal Navy. ≈ 003. marié très jeune également, il a souvent pris son mariage à la légère, il avait des maitresses et ne s'est jamais privé de visiter un bordel, n'en déplaise à son épouse ; cette dernière n'a jamais été capable de lui donner des enfants - une excuse dont il s'est souvent servi pour expliquer ses écarts de conduites. ≈ 004. il y a environ cinq ans, son équipage s'est arrêté un moment dans la ville de Dublin, dans un des bordels de la ville, il a rencontré eleanor, une jeune prostituée, il l'a fréquentée pendant un moment avant de repartir en promettant à la jeune femme qu'il reviendrait pour elle et qu'il la sortirait de là, il lui a laissé comme symbole de sa promesse une bague qui appartenait à sa mère. ≈ 005. avec la récente guerre contre l'Espagne les choses sont devenues compliquées pour lui, son père a été accusé de complot et exécuté au même titre que son frère aîné, il a aidé sa mère (et le reste de sa famille si vous voulez lui en mettre) a quitter l'Angleterre pour rejoindre l'Espagne. ≈ 006. toujours membre de la Royal Navy, marié avec une anglaise, il a réussi à échapper au pire, cependant l'envie de déserter la Navy s'est souvent imposée à lui, mais il lui faudra quelques années avant de se décider à concrètement le faire. ≈ 007. une fois sa situation stabilisé - et toujours membre de la Navy - il est revenu à Dublin pour retrouver Eleanor, trop tard de toute évidence, la jeune femme avait déjà quitté le bordel, tout ce qu'on a été capable de lui dire c'est qu'elle était partie avec un homme ce qui l'a laissé croire qu'elle l'avait trahi pour un autre (en vérité elle est partie avec son frère). ≈ 008. il a quitté la Navy depuis un an maintenant, pour se lancer dans la piraterie, de toute évidence dans un équipage de pirate ses origines sont beaucoup moins problématiques que dans un équipage militaire ; il a livré la localisation de son ancien navire au capitaine de son équipage pour s'attirer sa confiance, il continue chaque jour un peu plus de livrer les secrets de la marine anglaise, il n'en a de toute façon plus rien à faire. ≈ 009. bien que ses relations avec sa femme soient tendues, il s'est efforcé de faire en sorte que sa vie ne soit pas mise en danger par sa trahison, ainsi, il a ramené sa compagne à Nassau. ≈ 010. Depuis un an, il passe plus de temps en mer qu'en ville, ses arrêts à Nassau on souvent été très courts et passés au fond du bordel de la ville ou à la taverne, ce qui de toute évidence n'arrange pas les relations avec son épouse qui lui reproche souvent de l'avoir abandonnée là, alors qu'il s'efforce de lui prouver par A+B qu'il lui a sauvé la vie.

eleanor risley & artus costello
« Je reviendrais pour toi, je te le promets. » Fixant l’horizon par la fenêtre, la jeune femme posa instinctivement son doigt sur la bague qu’il lui avait confiée. Cet objet avait plus de valeur que tous les biens qu’elle possédait réunis. Pourquoi est-ce qu’il reviendrait ? C’était une question qu’elle n’avait de cesse de ses poser, c’était une question qu’elle lui avait posée une fois qu’il lui eu fait cette promesse et déposé un baiser sur sa main à la façon d’un gentleman. Il l’aimait, c’était ses propos à lui, pas son imagination de pauvre fille désespérée qui parlait. Il lui avait dit qu’il reviendrait, mais quand ? Elle ne voulait pas attendre indéfiniment dans ce bordel. Derrière elle, son frère s’agitait pour réunir les quelques affaires qu’elle possédait. Il lui offrait une porte de sortie et elle serait idiote de refuser. Les mois passaient et son ventre s’arrondissait à vu de nez, plus personne ne voudrait se payer ses services et bien vite elle se retrouverait à la rue, le bordel n’allait pas s’encombrer d’une putain inutile. Cet enfant c’était le sien, il était le seul à pouvoir lui offrir un avenir digne de ce nom, il avait les moyens, il était issu d’un milieu qui n’avait rien à voir avec le sien et il avait promis qu’il reviendrait. Mais il n’était pas là. Dieu seul savait quelles affaires pouvaient le retenir. Son frère connaissait un peu les gens de la marine, il en faisait parti lui aussi, il disait lui-même qu’il avait promis mondes et merveilles à des femmes qu’il n’avait jamais revu après ça. « Ellie, vient ! » Elle fut prise d’un léger sursaut quand la main de son aîné se posa sur son épaule. Elle se tourna vers lui, un léger sourire sur les lèvres avant de hocher la tête. Elle devait partir. Elle l’aimait, il l’aimait peut-être, mais elle ne pouvait pas rester ici indéfiniment. Peut-être qu’il reviendrait vraiment, mais ce serait trop tard.

« Bonjour, j’ai besoin d’une chambre, ma femme refuse de me laisser entrer chez elle. » Les sourcils froncés en entendant cette voix étrangement familière la jeune femme se tourna lentement vers l’homme qui venait d’arriver au comptoir. Artus, en cher et en os, juste en face d’elle. Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire à Nassau, c’était un repère de pirates, les gens de la Royal Navy qui restaient sur l’île préféraient de lui le confort de South Hamilton. « Eleanor ? » légèrement gênée, la jeune femme sorti le cahier de bord de l’auberge pour vérifier les chambres libres et plonger son nez dans les pages pour éviter le regard de l’homme en face d’elle. « Artus. » Se contenta-t-elle de répondre en tournant doucement les pages de l’ouvrage lui faisant face. « Tu étais partie quand je suis revenu. » Il était revenu donc. Est-ce que ça changeait quelque chose ? Le temps avait passé et il était venu à Nassau avec sa femme de toute évidence. « J’ai attendu, j’ai cru que tu ne reviendrais jamais. » Elle continuait de fixer ses pages, s’efforçant à garder la tête baissée, comme si ça rendait les choses plus simples. Elle avait une envie folle de quitter les lieux sans crier gare. « Qui est l’heureux élu qui a eu la chance de pouvoir t’emmener avec lui ? » Elle sentait bien une pointe de rancune ou de jalousie dans sa voix, de quoi est-ce qu’il avait peur ? Qu’elle soit partie avec un autre ? Stupide idée. Enfin, elle releva les yeux vers lui, un sourcil légèrement haussé. « Mon frère. » A son tour, il baissa les yeux, gêné de cette révélation à laquelle il ne s’attendait pas, lui qui avait été persuadé pendant des années qu’elle l’avait trahit pour quelqu’un d’autre. « Que diable fais-tu ici ? » Rapidement, Eleanor se tourna vers la femme qui venait d’arriver, qui n’était autre que sa patronne. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Le regard de la jeune femme alla d’Artus à sa patronne puis de sa patronne à Artus plusieurs fois d’affilées. « Je possède cet endroit, mais tu le saurais si tu ne m’avais pas laissée sur cette île pour disparaitre et si tu revenais plus pour que voir que pour te noyer dans l’alcool dans le bordel du coin. Un an, Artus et tu ne sais pas que je possède cette auberge. » Sa femme de toute évidence, la fameuse Madame Artus Castello, qui ne se faisait pas appeler comme ça, sans quoi elle aurait fait le rapprochement plus rapidement entre sa patronne – qui se plaignait souvent de son mari – et Artus. Ce n’était de toute évidence pas le moment de mentionner le fait qu’il était le père de sa fille, sans quoi, elle risquait de perdre son emploi et elle serait bonne pour retourner au bordel. « Je vais vous laisser régler ça. » Sur ces mots, la jeune femme s’éloigna, quittant la pièce à grand pas, à en juger l’absence d’Artus dans l’auberge pendant la soirée, soit sa femme l’avait autorisé à rejoindre leur maison, soit il était parti rejoindre le bordel, bizarrement, aux yeux d’Eleanor, aucune de ses deux options n’était meilleure que l’autre. Le lendemain, elle pu entendre sa patronne se plaindre à nouveau que son époux était reparti en mer. Sans doute qu’elle avait eu raison de partir avec son frère, Artus et elle avait été une histoire impossible.

votre blabla promotionnel du scénario ici, préciser ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas. Novitates autem si spem adferunt, ut tamquam in herbis non fallacibus fructus appareat, non sunt illae quidem repudiandae, vetustas tamen suo loco conservanda; maxima est enim vis vetustatis et consuetudinis. Quin in ipso equo, cuius modo feci mentionem, si nulla res impediat, nemo est, quin eo, quo consuevit, libentius utatur quam intractato et novo. Nec vero in hoc quod est animal, sed in iis etiam quae sunt inanima, consuetudo valet, cum locis ipsis delectemur, montuosis etiam et silvestribus, in quibus diutius commorati sumus. Etenim si attendere diligenter, existimare vere de omni hac causa volueritis, sic constituetis, iudices, nec descensurum quemquam ad hanc accusationem fuisse, cui, utrum vellet, liceret, nec, cum descendisset, quicquam habiturum spei fuisse, nisi alicuius intolerabili libidine et nimis acerbo odio niteretur. Sed ego Atratino, humanissimo atque optimo adulescenti meo necessario, ignosco, qui habet excusationem vel pietatis vel necessitatis vel aetatis. Si voluit accusare, pietati tribuo, si iussus est, necessitati, si speravit aliquid, pueritiae. Ceteris non modo nihil ignoscendum, sed etiam acriter est resistendum.