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 (deirdre) mains froides

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MessageSujet: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyLun 9 Mar - 0:24

deirdre siobhán ní dálaigh
NOM : Ní Dálaigh.  Elle l'aurait bien changé, pour quelque chose de plus anglais peut-être, mais sa façon de parler l'aurait de toute façon trahie. Une certaine manière de prononcer des lettres que ses voisins ignorent, une certaine brutalité dans les mots qu'elle ne pourra jamais étouffer. Alors elle l'a gardé, ce nom. Même si elle n'est plus la fille de personne. Elle est partie, sans un regard en arrière, et plus personne ne l'attend à la maison. PRÉNOMS : Deirdre, c'est comme ça qu'on l'appelle. Dee, parfois, tout simplement. Prénom issu des légendes celtiques, une femme qui est morte de chagrin. Vague à l'âme qui lui va si bien, elle qui se perd si souvent dans sa mélancolie. Siobhàn ensuite, pour avoir la mère au plus près de son coeur, tradition familiale qu'elle compte perpétuer si un jour elle a un enfant, petite partie des siens qu'elle tient à garder enfouie. ÂGE : Vingt-neuf hivers et quelques poussières, bien qu'elle agisse encore parfois comme une adolescente de dix-neuf ans, âge auquel elle est partie de chez elle, des étoiles plein les yeux et la vie devant elle. L'avenir semble moins radieux à présent, que fera-t-elle quand elle aura quarante ans ? DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Un certain 13 décembre, alors que la lune laissait place aux premiers rayons de soleil. Première fille de la fratrie, celle que sa mère désirait tant, elle fut célébrée durant des jours entiers. Puis, tout le monde s'est lassé, après ses premiers cris, ses premières larmes et ses premiers sourires. Ce fut le village de Droichead Atha, appelé Drogheda en anglais, qui la vit naître et s'épanouir, d'années en années. NATIONALITÉ : Irlandaise, si cela signifie encore quelque chose. Elle ne se sent plus comme telle depuis un long moment maintenant, ce pays qu'elle a quitté en feignant ne pas regretter. Ses grand-parents se retourneraient sans doute dans leur tombe s'ils savaient ce qu'était devenue leur petite fille. Elle ne les a pas connus, mais a assez entendu son père en parler ; des révolutionnaires, des royalistes farouches. Rien qu'elle puisse reconnaître en elle. STATUT CIVIL : Célibataire au coeur d'artichaut, bien que, si elle doit en croire les nombreux pirates qui partagent parfois sa couche, elle est tour à tour leur femme, leur propriété, leur ange, leur futur. Belles promesses susurrées d'un ton alcoolisé, qu'elle écarte avec un rire amusé. Tant qu'ils paient, elle s'en fout un peu, de ce qu'elle peut bien représenter à leurs yeux. PROFESSION : Fille de joie, au sourire angélique et à l'air virginal, aux mains froides qui surprennent et aux lèvres bouillantes. Devenue assez populaire grâce à cette innocence qu'elle a su préserver, cette innocence qui lui a pourtant arraché son plus beau rêve, elle gagne bien sa vie, même si le plus gros de son salaire revient à Haytham. Elle ne proteste pas, et lui tend ses gains avec enthousiasme, ravie d'être utile à cet homme qui l'a arrachée, neuf ans plus tôt déjà, à sa misère. CRÉDITS : Applestorm (avatar), Midnight Wraith (bannière)

HERE FOR ETERNITY


nothing left to say
001. n'ayant jamais été quelqu'un d'impulsif, son premier acte irréfléchi fut celui qui changea toute sa vie : un beau matin, elle rassembla toutes ses économies, et embarqua sur un bateau, direction nassau. c'est aussi lors de ce périple qu'elle découvrit qu'elle avait le mal de mer, celui qui prend aux tripes et les retourne ensuite. 002. son plus grand rêve, enfant, était de devenir pirate, pour tout ce qu'on racontait sur eux. sa vie était cependant toute tracée, et les aventures ne semblaient pas faire partie du chemin que l'on lui avait donné. 003. la famille ní dálaigh, bien que modeste, est reconnue dans son petit village grâce à sa mère, meilleure couturière locale - celle-ci espérait d'ailleurs que sa fille reprenne son commerce, mais deirdre n'a jamais été capable de passer le fil dans l'aiguille, ce qui lui a valu de nombreuses remontrances. 004. l'un de ses frères aînés lui a apprit à lire, et elle lui en a toujours été reconnaissante. on n'a pas pu la décoller de ses bouquins, depuis. elle préfère les romans d'aventure, qu'elle dévore avec ce qui s'apparenterait presque à de l'amertume. elle a déjà songé, d'ailleurs, à écrire son propre livre. mais qui s'intéresserait à la vie d'une prostituée ? 005. dans les périodes de disette, il lui est déjà arrivé de revendre des informations sur un équipage à un autre, mais il s'agissait généralement des clients de passage, et elle évite à présent au maximum de le faire : elle trouve que cela manque de classe et d'honneur. par contre, elle adore récupérer tous les secrets de ses clients, ainsi que de s'entendre conter leurs aventures. cela lui permet de s'imaginer un peu à leur place. et après des années à écouter, elle commence à en connaître assez sur chacun d'eux pour leur mettre de fameux bâtons entre les roues, si elle venait jamais à les trahir. 006. son tout premier client s'est écarté d'un bond lorsqu'elle l'a effleuré, et a maudit aussitôt ses mains glacées. en effet, quoiqu'elle fasse, deirdre possède des extrémités particulièrement froides - il en va donc de même pour ses pieds, ou encore son nez -, et elle a à présent pris l'habitude de prendre une douche brûlante avant chaque client histoire de se réchauffer. ce qui a pour effet de laisser des traces rouges sur sa peau, qu'elle maltraite sans même y songer. ceci n'est que l'un des rituels qu'elle suit religieusement avant chaque rendez-vous. 007. dotée d'une empathie hors norme, elle saisit aisément les émotions d'autrui, et se conduit comme une éponge, intériorisant toutes les ondes extérieures. cela l'a aidée dans de nombreuses situations, aussi bien pour calmer un client qui s'échauffait un peu trop que pour marchander son repas du soir. on pourrait la qualifier de manipulatrice, si elle n'usait pas de cette aptitude sans s'en rendre compte. 008. elle ne supporte pas la solitude, et s'entoure toujours de nombreuses personnes, redoutant même parfois le moment où elle irait se coucher, seule. elle ne s'épanouit jamais autant que dans le bruit et la cohue, et cela même avec son livre à la main - comment apprécier une bonne histoire d'aventure sans évoluer dans une ambiance électrique ? malheureusement, sujette à des maux de tête chroniques, ils sont souvent tels qu'elle en arrive à être obligée de s'isoler pour apaiser la douleur. 009. elle apprend à manier l'épée depuis quelques temps déjà, grâce à l'une de ses régulières, jehanne varone. entre elles s'est créé un lien plus important qu'avec d'autres, et elle est toujours ravie de la voir. elle n'est pas vraiment douée, mais s'améliore de jour en jour, et ne désespère pas d'arriver un jour à quelque chose. 010. elle voue un amour démesuré à la bière, qui est sa compagne depuis bien des années. lorsqu'elle ne travaille pas, il est plus que probable de la trouver à la taverne, un livre à la main gauche, une bière à la main droite. cet attrait pour la boisson lui vient tout droit du paternel, seul point commun qu'ils partagent, et ce dernier ne le sait même pas : elle s'est mise à y goûter une fois arrivée à nassau. 011. malgré ses airs rêveurs et doux, deirdre ne manque pas de caractère, et est dotée d'une langue acérée. sa franchise est sans limite, et si elle a appris à choisir ses mots grâce à son métier, elle ne résiste souvent pas à une petite plaisanterie un peu taquine, flirtant dangereusement avec la moquerie. heureusement pour elle, son aura innocente lui a toujours permis de passer plutôt pour une idiote sans tact que pour quelqu'un qui se joue des autres. tant mieux. 012. si ses clients préférés sont souvent des clientes, en dehors de sa couche, c'est les hommes qu'elle aime fréquenter, trouvant ces dames parfois un peu trop coincées. les manières, ça n'a jamais été sa tasse de thé, et elle se conduit parfois elle-même comme un garçon manqué, vestige des années qu'elle a passées, toujours fourrée avec ses frères. 013. elle ne déteste pas vraiment son métier, contrairement à ce qu'on pourrait penser d'une prostituée. en effet, il lui apporte beaucoup - déjà, un toit sur sa tête, ce qui n'est pas mal. mais aussi des rencontres variées et souvent intéressantes, de l'argent à dépenser, des histoires à raconter et surtout, la merveilleuse sensation de ne pas être devenue le portrait craché de sa mère. qui s'étoufferait sans doute en apprenant ce que sa cadette est devenue. 014 arrivée à nassau, l'une des premières choses qu'elle fit fut de dilapider ses dernières économies dans les services d'une diseuse de bonnes aventures. espérant de tout coeur que celle-ci lui préside un futur radieux. cette dernière, pourtant, se recula prestement après l'avoir effleurée, et lui souffla qu'il n'y avait que de la misère à sa portée. depuis, dee refuse de consulter qui que ce soit. elle préfère laisser son futur à la chance. 015 elle adore danser, et on peut souvent la voir en train d'esquisser un pas ou l'autre, quand  elle pense que personne ne la regarde. d'ailleurs, elle ne marche pas, elle sautille, et est incapable de rester en place trop longtemps, de peur d'avoir des fourmis dans les jambes.  
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Dernière édition par Deirdre Ní Dálaigh le Mer 11 Mar - 20:35, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyLun 9 Mar - 0:25

stories can make us fly, history is a burden


Les cheveux dans le vent, elle courait à en perdre haleine, ses pieds heurtant le sol dans un rythme effréné. Elle courait plus vite que ses quatre frères, plus vite que le souffle glacé de l’air marin, plus vite que le temps, et son rire lui-même restait coincé derrière elle alors qu’elle avançait à pas de géants. Deirdre ! Son nom, peut-être hurlé, là-bas, au loin, comme si les vagues lui parlaient, comme si la mer l’appelait. Il n’en était rien : sa mère, à bout de souffle, tentait tant bien que mal de la rattraper, essayait désespérément de l’arrêter. Mais ce ne fut que lorsqu’elle l’eût décidé qu’elle ralentit le pas, au bord du port, le visage, éclairé par les rayons de soleil, fendu par un large sourire. Un bateau venait d’amarrer, et des paroles d’homme jaillissaient de parts et d’autres. Voix fortes et assurées, rires gras, des tonneaux dans les bras. Elle tendit le cou pour les apercevoir, surexcitée, quand une main s’accrocha à son bras. Jetant un coup d’œil vers la droite, elle aperçut l’un de ses frères, Aengus, plié en deux. « Tu cours trop vite, Dee. » Le souffle court, il semblait avoir des difficultés à parler, ce qui la fit glousser. Elle n’était pas douée pour beaucoup de choses. Mais filer, disparaître en quelques secondes, ça, elle savait le faire, et elle rosit de plaisir en recevant le compliment. Quelques secondes plus tard, ce furent Cathal, Liam et Ronan qui les rejoignirent, les joues rougies par l’effort. Outre les jumeaux qui avaient le même âge, ils avaient tous un an de différence, et l’aîné, Liam, la dépassait déjà d’une tête et demie. Il la jaugeait d’ailleurs d’un air sévère, attitude qu’il avait calquée sur leur mère. Ça lui allait bien. « Tu sais bien que tu n’es pas censée t’échapper comme ça. » Elle haussa les épaules, et l’ignora du mieux qu’elle le pût : elle serait réprimandée par leurs parents bien assez tôt, elle n’avait pas besoin de ses remontrances à lui. Il avait couru aussi, après tout. Déjà, heureusement, il se désintéressait d’elle, et, tous ensemble, les enfants Dàlaigh observèrent l’arrivée des marins. Ils transportaient des marchandises, des tissus de Chine principalement, que les gens d’ici attendaient avec impatience tous les quelques mois – et, tous les quelques mois, Dee courait toujours plus vite à leur encontre, peut-être dans l’espoir qu’un jour, ils l’embarquent avec eux. C’était la même passion qui animait certains de ses frères, quand d’autres y portaient moins d’importance mais suivaient les leurs avec tout autant d’engouement. La famille était une notion primordiale chez eux, et ils ne faisaient jamais rien séparément, ce qui pouvait s’avérer pesant de temps à autres, mais comportait néanmoins certains avantages. Dee sentit la main d’Aengus, son préféré, se glisser dans la sienne, tandis que de l’autre, il désignait un homme qui mettait le pied à terre pour la première fois depuis des mois. L’œil sombre, la carrure d’un ours, les vêtements usés, il était encombré par les marchandises qu’il transportait d’un air déterminé. Leurs regards se croisèrent, et Dee se raidit quelque peu : d’une certaine façon, ces hommes lui faisaient autant peur qu’elle les admirait. Le marin lui adressa un clin d’œil, qui la calma aussitôt. Elle agita avec enthousiasme le bras en sa direction, comme une épouse énamourée célébrerait le retour de son aimé. « Deirdre ! » Cette fois-ci, la voix était bien plus proche, et semblait furieuse. Ses épaules se crispèrent et ses doigts serrèrent davantage ceux de son frère, comme à la recherche d’un soutien qu’il ne pourrait pas lui offrir. Ils avaient tous couru, mais c’était à elle que reviendraient les reproches. « Je t’avais dit de rester à côté de moi. » La silhouette de sa mère s’intercala entre le bateau et elle, tentant certainement de la priver du plaisir d’observer les arrivants. La fillette, âgée de neuf ans à peine, leva un regard coupable vers la jeune femme. Aussi brune qu’elle, elle ne possédait néanmoins pas l’air éternellement rêveur de sa fille, préférant sans doute aborder cette attitude froide en permanence. Elle sentit ses frères se rapprocher d’un pas, formant ainsi un bloc réconfortant autour d’elle. Ils avaient l’habitude qu’elle soit celle qui soit grondée, sous le mauvais prétexte que pour elle, ce soit différent. On n’attendait pas d’elle qu’elle soit spontanée, qu’elle ait la tête dans les étoiles et s’y perde régulièrement ; on attendait d’elle qu’elle soit le portrait craché de la mère. Travailleuse, humble et dotée d’une poigne de fer. Cela ne lui ressemblait pas, malgré ses efforts. « Je suis désolée, mère. » La poigne de son aînée l’arracha à Aengus, et elle fut tirée en arrière, tel un vulgaire sac de courses. « À chaque fois, c’est pareil. Combien de fois dois-je te dire de rester à côté de moi ? Es-tu seulement capable d’obéir ? » Dee se tordit le cou pour jeter un regard boudeur à ses frères, qui haussèrent les épaules pour démontrer leur impuissance. Elle aperçut une dernière fois les marchands qui descendaient du bateau, avant d’être secouée pour que mon dieu, tu regardes devant toi maintenant ! « Pourquoi tu ne cries pas sur eux ? Ils peuvent rester là, eux ? » Une question formulée avec humeur, question dont elle connaissant pourtant très bien la réponse. En outre, elle adorait sa mère qui, si elle avait la colère facile, était toujours là pour guérir ses blessures, du corps comme du cœur. Elle ne comprenait simplement pas cette distinction que ses parents semblaient se sentir obligés de maintenir. À présent plus docile, elle marchait à ses côtés d’un pas résigné, même si cette dernière n’avait toujours pas lâché sa main, qu’elle étreignait plus que de raisons. Deirdre hésita un instant à lui dire que ça lui faisait mal, mais renonça : ce n’était pas vrai, et de toute façon, elle n’était pas sûre d’être écoutée. Ses cheveux bruns, emmêlés par le vent, s’entêtaient à se positionner juste en face de ses yeux, et elle avançait à l’aveugle, guidée par la poigne qui la tirait en avant. « Tu sais bien que ce n’est pas pareil. » Le marché se dessinait à présent en face d’elles, marché d’où elle était partie quelques instants plus tôt en apercevant ses frères, jusqu’alors en train de jouer un peu plus loin, se mettre à courir vers le port. Il ne lui en avait pas fallu plus : elle les avait rejoints, puis dépassés, avec encore plus d’entrain. De manière générale, elle préférait leurs activités à celles que l’on lui attribuait toujours - et dont elle se plaignait toujours plus. Sa mère tentait de la former depuis des mois à devenir couturière, et l’emmenait sur tous les marchés pour faire les commissions. Pire encore, elle lui demandait de l’aider à cuisiner pendant que ses frères apprenaient à nager. Résultat, si elle ne savait ni cuisiner ni coudre, elle ne savait pas non plus nager, et avait l’impression de perdre son temps à apprendre des compétences qu’elle ne maîtrisait pas. Et elle ne comprenait pas pourquoi. « En quoi est-ce différent ? » Bornée, elle l’était, peut-être l’un des seuls points communs qu’elle partageait avec sa mère – qui ne voulait pas l’admettre. D’habitude, elle lui répondait un sec parce que, mais cette fois-ci, elle arrêta de marcher et se tourna vers elle, l’air grave. Peut-être fatiguée des questions incessantes de sa cadette, peut-être prête à considérer qu’elle soit assez grande pour l’entendre. Dans tous les cas, elle se pencha en avant, et écarta les mèches rebelles de son visage avec tendresse, avant de poser un baiser sur son front, comme elle le faisait tous les soirs en lui souhaitant une bonne nuit. « Parce que tu es une fille, Deirdre. Ton chemin ne sera jamais le même que celui de tes frères. Tu comprendras, plus tard. » Et elle reprit sa marche sans ajouter un mot, tandis que les yeux de Dee s’emplissait de larmes. Comme si elle avait reçu une gifle. Elle se tut, tête basse, et passa l’après-midi à choisir avec sa mère les tissus qu’elles confectionneraient le soir même.

(...)

Une lettre après l’autre, comme si elle apprenait à marcher. Exercice des yeux, exercice de la tête. Elle progressait rapidement, mais pas assez à son goût. Souvent, elle finissait sa journée avec une migraine, malgré toutes ses précautions pour y échapper. Assise sur le bord du ponteau, le bout de ses orteils frôlait l’eau, ses jambes n’étant pas assez longues pour qu’elle puisse pleinement les y tremper, contrairement à Cathal, assis à ses côtés. Il était loin de son frère jumeau, pour une fois, ayant décrété le matin même vouloir passer la journée avec elle. Cela l’avait étonnée ; d’eux tous, c’était de Cathal dont elle était la moins proche. Le jeune homme, de deux ans son aîné, était terriblement renfermé et ne s’adressait en général qu’à Ronan, qui faisait ensuite passer le message aux autres, de sa voix mélodieuse et animée. Cathal, lui, parlait toujours d’un ton trop bas, détachant les syllabes avec lenteur comme s’il se délectait de chaque lettre roulant sur sa langue. Pour l’heure, il ne lui avait toujours rien dit, se contentant de la suivre jusqu’à son lieu de prédilection, l’observant tandis qu’elle ouvrait son exemplaire de The Tempest, sans démontrer ne serait-ce que l’ombre d’une émotion. À vrai dire, il la mettait presque mal à l’aise, tant sa présence semblait déplacée dans ce contexte. Elle essaya tant bien que mal de se concentrer sur sa lecture, mais même le bruit des vagues ne parvenait pas à chasser cette impression gênante. Alors qu’elle s’apprêtait à renoncer et à lui demander à brûle-pourpoint pourquoi il avait choisi de passer sa journée avec elle, s’il ne comptait pas dire quoique ce soit, il la devança, se penchant légèrement vers elle et écartant le livre de son visage. « Tu le tiens trop près de tes yeux. Tu vas les abîmer. » Elle haussa les sourcils, prête à répliquer que Liam, qui lui avait appris à lire, ne lui avait jamais fait part de telles sornettes, mais se tut, intriguée par sa réflexion. Jetant un coup d’œil au livre, à présent à quinze bons centimètres de ses pupilles, elle remarqua qu’elle voyait en effet plus clair, et que les lettres formaient plus facilement un ensemble harmonieux. Elle ne put réprimer un léger sourire, et était sur le point de lui demander comment il le savait, lui qu’elle ne voyait jamais lire, mais il la coiffa une nouvelle fois au poteau. « J’ai appris à lire il y a longtemps. Seul. J’ai remarqué que si le livre était trop près, on fronçait les sourcils pour mieux déchiffrer les mots, et ça crée des maux de tête. Si on le tient plus éloigné, on a une vision d’ensemble. » Elle hocha la tête, intimidée. Il avait appris à lire sans l’aide de personne. C’était plutôt impressionnant. Elle avait pour sa part demandé de l’aide à Liam dès le premier jour, se disant qu’elle ne pourrait pas se débrouiller seule. Mais il était parti depuis quelques semaines, devenu marin comme il le souhaitait depuis si longtemps. Quand elle courrait à la rencontre des marchands revenant de mois de navigation, ce serait lui qu’elle attendrait, désormais. Elle était envieuse de sa situation, elle qui ne savait toujours pas comment gagner son pain. Bien sûr, elle aidait sa mère, mais cette dernière devait souvent repasser derrière elle : ses points étaient grossiers, et les vêtements qu’elle assemblait étaient souvent soit trop petits, soit disproportionnés. Du haut de ses seize ans, elle ne servait pas à grand-chose. Ronan aidait son père, charpentier ; Cathal travaillait à la taverne du coin, souhaitant devenir cuisinier, et Aengus, son âme-sœur, ne semblait pas vraiment savoir que faire de ses dix doigts. Mais on le lui pardonnait. En grandissant, il s’était de plus en plus fatigué, comme si son corps avait déjà vécu dix autres vies. Il flânait ici et là en attendant que ses frères et sœur soient revenus de leurs obligations, et accourait toujours lorsqu’il la voyait arriver. Elle l’enviait beaucoup, lui aussi. Elle n’aurait jamais la permission de ne rien faire de sa journée. Alors elle grappillait ici et là des moments tranquilles, faisait parfois la lecture à Aengus, sur ce même ponteau. Aujourd’hui, il était trop fatigué pour venir. Cathal avait pris sa place sans aucune explication, et lui donnait à présent des conseils, comme si de rien n’était. « Je ne savais pas que tu savais lire. Tu as déjà lu celui-ci ? Je l’ai trouvé dans les affaires de Liam. » À son grand étonnement, son frère éclata d’un rire franc, bref, un peu écorché, comme s’il n’en avait pas l’habitude. De fait, elle ne l’entendait pas souvent s’amuser d’une situation comme il le faisait là. Ne comprenant pas pourquoi, elle fronça les sourcils, vexée, et retourna d’un air irrité à sa lecture. Si c’était pour se moquer d’elle, cela ne valait même pas la peine de discuter. « C’est mon livre. Je l’ai offert à Liam il y a un an, parce que je ne l’avais pas beaucoup aimé. »  À ces mots, un sourire fugace éclaira son visage, ses yeux pétillants de malice. Râlant encore un peu, elle s’adoucit toutefois, tout en se demandant comment elle avait pu rater tout ça. Enfants, les cinq Dàlaigh étaient toujours flanqués ensemble ; en grandissant cependant, ils avaient commencé à prendre des chemins différents. Elle-même, surtout, avait dû prendre une route radicalement différente. On le lui avait assez répété pour qu’elle finisse par s’y plier. Peu à peu, elle avait arrêté de les suivre à chaque fois dans leurs escapades, tentant de garder les robes que sa mère lui créait propres, arrêté de faire le mur avec eux pour aller voler des oranges tôt le matin, arrêté d’essayer de nager derrière eux après avoir failli se noyer, s’étant laissée convaincre par son père que c’était une preuve envoyée par le bon dieu : elle ne devait pas faire ce genre de choses. La terre ferme, et si possible loin de tous dangers, là était sa place. Des années plus tard, elle comprenait enfin ce que cela signifiait : un mur la séparait à présent de ses frères. « Je ne le savais pas non plus. » Ton sec, détaché, comme un animal blessé qui se replie dans sa tanière. Peut-être Cathal n’était-il pas celui qui s’était renfermé. Peut-être était-ce elle, le vilain petit canard. Elle sentit une main se poser sur son épaule, réconfortante, alors qu’il se rapprochait doucement. « Ce n’est pas grave. J’apprécie ta compagnie, Deirdre. » Il lui offrit un sourire sincère, et l’attira à lui dans une brève étreinte. Elle posa la tête dans le creux de son cou, fermant les yeux, respirant à plein nez l’air marin, surchargé d’électricité. Il allait bientôt pleuvoir. Cela ne lui posait pas de problème : elle adorait la pluie, bien qu’elle ait dû aussi arrêter de sortir quand il pleuvait après être tombée malade. « Cependant, je ne suis pas venu pour ça. » Sa voix avait changé, devenant encore plus basse, ses mots se faisant plus précipités. Il semblait nerveux, maintenant, mais l’immobilisa avec douceur lorsqu’elle voulut se redresser pour le regarder. Le silence s’éternisa, le bruit des vagues emplissant l’atmosphère tendue, et les secondes s’envolèrent l’une après l’autre, plus longues à chaque fois que la précédente. Enfin, il reprit la parole, d’un ricanement. « Pour une fois, Ronan a voulu que ce soit moi, le porte-parole. Pourtant, je ne suis pas doué avec les mots. Aengus ne voulait pas te le dire, père avait peur de te voir pleurer, et mère passe déjà son temps à ça. Ne t’en fais pas si tu n’as rien remarqué, tu es souvent dans la lune. Ce n’est pas une critique, j’apprécie ça chez toi. » Il s’interrompit, comme vidé par les quelques phrases qu’il venait de prononcer. Pour lui, ça devait ressembler à un véritable discours. Dee, elle, quand elle était lancée, pouvait parler bien plus, bien plus longtemps, pour dire des choses bien moins importantes. Là tout de suite pourtant, elle n’avait aucune envie de dire un mot. Le cœur serré, elle savait qu’elle était sur le point d’entendre quelque chose qu’elle n’avait pas envie d’écouter. Ses pensées allèrent à Liam, qui avait toujours su comment la prendre malgré son apparente dureté, et elle s’inquiéta davantage en se demandant s’il lui était arrivé quelque chose. « C’est Aengus. » la détrompa-t-il, comme s’il se doutait de ce à quoi elle était en train de penser. « Il est malade. On ne sait pas ce qu’il a. Il a toujours eu la santé fragile, tu le sais bien. Ces derniers temps… C’est pire. Je ne pense pas que ce soit si grave que ça, mais il voulait que tu le saches. Et que tu fasses comme si tu ne le savais pas, évidemment. Tu le connais, plus insouciant que lui, ça n’existe pas. Il ne veut pas qu’on s’inquiète pour lui, juste qu’on soit au courant. On va le soigner, de toute façon. » Il se tut une nouvelle fois, sans intention de reprendre cette fois-ci, et caressa les cheveux de sa cadette en silence, lui laissant certainement le temps de digérer la nouvelle. Quoiqu’elle n’était pas sûre de pouvoir la digérer un jour. Elle ferma les yeux sans répondre, et s’abandonna à écouter le souffle du vent.

(...)

Tout s’était précipité, sans qu’elle puisse garder le contrôle de quoique ce soit. Avait-elle seulement pensé à se poser deux secondes et à y réfléchir ? Sûrement pas, tout compte fait. Pour une fois dans sa vie, elle avait simplement voulu partir sans devoir revenir. Disparaître, comme on l’accusait de le faire lorsqu’elle était petite, mais ne plus jamais regarder en arrière. L’annonce de la mort d’Aengus avait été un choc qu’elle avait eu du mal à surmonter – elle n’était pas encore sûre d’y être arrivée. Cela faisait déjà six mois que son frère l’avait abandonnée, et sa vie ici n’avait plus aucun sens. Liam était revenu une seule fois depuis, entre deux voyages, pas franchement affecté par tout ce qui arrivait. Après tout, cela faisait déjà trois ans qu’il parcourait les flots, ne passant par la maison que de temps en temps. Cathal et Ronan, eux, étaient toujours là, mais, plus que jamais, ils étaient deux. Seulement deux. Elle n’avait pas sa place entre eux deux, entre leurs regards entendus et leurs murmures précipités, elle l’avait ressenti au moment même où Aengus les avait quittés. Sa mère, emmurée dans son silence, affichait un deuil digne qu’elle ne se sentait pas capable de suivre. C’était dans les cris et les pleurs qu’elle extériorisait sa douleur, pas dans un retrait élégant. Quant à son père, cet homme qui avait toujours été un étranger à ses yeux, étrangement, il était celui qui paraissait la comprendre le mieux. Mais ce n’était pas suffisant. Elle étouffait, c’en était devenu insupportable. L’odeur de son défunt frère était incrustée dans tous les murs, tous les draps ; son visage imprimé au fer brûlant dans sa mémoire, et parfois, elle pensait encore entendre son rire, au détour d’un couloir. Alors elle avait pris sa décision, rassemblant ses maigres pièces d’or, que parfois Liam lui rapportait depuis toutes ces années, les économies gagnées grâce à son simulacre de travail de couturière. Quelques pièces, son livre préféré, les vêtements qu’elle portait, et elle s’en était allée. Sans un mot, à l’aube, elle avait ouvert cette porte qui grinçait tant, restée silencieuse pour l’occasion, comme pour la protéger. Partie, tout simplement. Loin de cette atmosphère froide qui ne lui ressemblait pas, loin de ces frères qui ne la connaissaient plus, loin de cette mère qui l’avait martyrisée sans le savoir, écrasant ses rêves les uns après les autres, loin de ce révolutionnaire de père qui, à part raconter encore et encore ce qui était arrivé à ses parents, quarante ans plus tôt, ne savait rien faire d’autre que de s’enfourner des litres de bières. Loin de ce trou à misère, en avant pour la réalité, en avant pour exprimer sa liberté. Elle avait couru, comme tous les quelques mois, en direction du bateau qui arrivait, en espérant qu’ils l’embarquent avec eux. Elle avait couru, plus vite que le souffle glacé de l’air marin, plus vite que le temps, et ses larmes elles-mêmes restaient coincées derrière elle alors qu’elle avançait à pas de géants. Cette fois-ci, personne ne courait derrière elle, personne n’essayait de la rattraper. Pourtant, elle jura, plus tard, avoir entendu au loin un Deirdre ! incertain. Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle l’eût décidé, ses pièces bien serrées dans ses mains moites, et partit. Tout simplement.


Dernière édition par Deirdre Ní Dálaigh le Mer 11 Mar - 17:05, édité 6 fois
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Wolfe Ramsey
Wolfe Ramsey
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyLun 9 Mar - 0:28

Qu'elle est belle. :lov:
Et encore une fois, j'approuve ton idée. :chou: Pour l'instant j'ai aucune idée de lien, n'empêche que dès que ça fera pop dans ma tête tu peux compter sur moi pour t'embêter. :hinhin: Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche. :pink: :luve:
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Hewry Risley
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyLun 9 Mar - 1:09

Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fichette, au plaisir de lire ton histoire :koeur:
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Harley Oaken
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyLun 9 Mar - 10:50

LA PROSTITUÉE :red:
Bienvenue sur le forum :*-*: Bonne chance pour ta fiche :cheer: Si tu as des questions n'hésite pas :D:
Je pense te mp dans la journée :huhu:
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Lettie Walpole
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyLun 9 Mar - 11:00

UNE PROSTITUEE :yeah: :ana: :huhu: :koeur: c'est bon ça :mex: bon courage pour ta fiche, n'hésite pas à motter un membre du staff en cas de question :mih:
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Jehanne Varone
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyLun 9 Mar - 14:29

:mih: Qu'elle est belle :guh:

Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche :mex:

En fait, je vais te MP de ce pas :ouh:
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyLun 9 Mar - 20:30

merci à tous I love you I love you je rentre à peine donc à mon avis j'avancerai plus ma fiche demain :spm:
harley j'attends donc ce fameux mp avec impatience :perv: et jehanne je file te répondre :mih:
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Sinéad Van Dijk
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyLun 9 Mar - 22:26

j'arriiiiiive ! :yeah:
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyMar 10 Mar - 16:29

Welcome here, Deirdre. :*-*: I love you
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Isolde Rutherford
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyMer 11 Mar - 12:05

je surkiffe ton pseudo ma belle :tong:
& ce vava : à tomber ! :lov:
ma boîte mp reste grande ouverte si tu recherches des liens :D:
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyMer 11 Mar - 17:16

merciii :huhu: I love you
isolde, je viendrai sûrement te voir bientôt, j'ai une petite idée :perv:
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Harley Oaken
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyMer 11 Mar - 20:15

comme j'ai zappe mé mp, je viendrai squatter ta fiche :red: (désolée ^^")

félicitations, te voilà validé(e) !
OUH LALA C'EST COOL TU ES VALIDÉ(É) ! Tu vas maintenant pouvoir entrer dans la cour des grands ! Mais pour ça, il y a tout un chemin à suivre ! Ci-dessous tu trouveras toutes les choses que tu peux faire maintenant que tu es validé(e) !

vérifier que ton avatar a bien été ajouté au bottin
recenser ton habitation
rejoindre un équipage
recenser ton métier
recenser ta compétence (sorcières et voyantes)
trouver un lien avec un pv
faire un scénario
faire une fiche de liens
trouver des liens
trouver des rps
papoter avec ton équipage si tu en as un
te renseigner sur les rps "marins"
flooder
voter pour le forum
poster dans la pub bazzart

Tout est dit, sauf le plus important sûrement : tu peux aussi dès à présent t'amuser parmi nous et nous espérons vivement que tu le feras ! N'oublie pas qu'en cas de question ou de problèmes, le staff sera toujours là pour te venir en aide !
Maintenant, moussaillon, c'est l'heure de partir à l'abordage du forum ! Que la force soit avec toi ! (oui maitre yoda était un pirate dans une autre vie, si si jte jure c'est vrai !)
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyMer 11 Mar - 20:18

ASTRIIID !! :bave:

Bienvenue parmi nous belle demoiselle :pink:
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides EmptyMer 11 Mar - 20:27

merciii (pour la validation et l'accueil), et pas de soucis harley I love you
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MessageSujet: Re: (deirdre) mains froides   (deirdre) mains froides Empty

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(deirdre) mains froides

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