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 we meet again, old friend. (Katalina & Idelle)

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Katalina Gagliardo
Katalina Gagliardo
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MessageSujet: we meet again, old friend. (Katalina & Idelle)   we meet again, old friend. (Katalina & Idelle) EmptySam 28 Mar - 20:39

We meet again, old friend.
Idelle Hawles et Katalina Gagliardo
Le soleil s'était levé il y a quelques heures à peine et déjà commençait-il à s'incliner petit à petit dans le firmament, prenant la place de sa sœur. Le maudit amour de la lune et du soleil, ne se rencontrant jamais et pourtant se complétant parfaitement. Bientôt les lumières universelles s'agrippèrent aux murs du bordel, les colorèrent et étaient déjà dans les chambres, éclairant les lieux de la débauche, là où le mal fut fait. Pirates et prostitués se réveillèrent, les unes mettant vélocement leurs robes de chambres et descendant les escaliers vers le hall principal, pendant que d'autres peinaient à mettre leurs bottes mouillées et leurs pantalons de cuir trop serrés. Mais ils furent tous en bas en quelques minutes, prenant un petit déjeuner des moins appétissants. J'avais déjà pris ma place sur la table centrale quand les premiers réveillés descendirent. Petit à petit le hall commença à se peupler, quelques unes des prostitués venaient me saluer, salut que je leur rendais par un sourire poli et distant. Les pirates se montraient plus froids. En effet, ils avaient tous assisté à la petite ... disons bagarre, bien que le terme ne soit point convenable pour une femme comme moi, avec un de leurs confrères. L'histoire était simple. Il avait eu l'habitude de prendre une de mes prostitués par force, et elle n'aimait pas spécialement ses méthodes. L'autre nuit, et tout normalement, je lui avais interdit de la toucher. Il n'avait qu'à se trouver, ici même au bordel, une fille qui voudrait de lui, ou qu'il déguerpisse sur-le-champ et m'épargne ainsi la vue de sa face olivâtre. Même pour tout l'or du monde, une prostituée devait savoir rester digne et respectée des hommes qu'elle invitait dans sa couche. Elle devait s'imposer et ne pas se laisser marcher sur les pieds, se montrer forte et prête à tout. Les hommes ont toujours été, et ce depuis Ève elle-même, intimidés par les femmes avec un caractère fort. C'est cela que j'apprenais à mes filles, ici dans l'établissement de Mr Booth, elles devaient toujours rester fières et dignes, et considérer la prostitution comme un métier comme tous les autres et non un fardeau ou une tâche sur les parchemins de leurs histoires.

Depuis ce petit malentendu avec le vilain pirate, un malentendu où j'avais libéré toute la rage qui m'étreignait tel un torrent de flamme depuis quelques jours, j'avais loué les services de deux gardes. Deux femmes qui savaient manier les armes des hommes, et non comme nous autres membres de la gente féminine qui ne savaient œuvrer qu'avec du poison et ce que Dieu nous a offert entre les jambes. C'était cela la tactique de toutes les femmes du monde. Telle une araignée, nous charmons nos victimes et les guidons jusqu'à confort de nos lits larges, là où la chaleur est sensuelle et les mouvements brusques, puis le poison fait son entrée comme arme ultime, rapide et silencieuse. Nous n'avions pas besoin de voir du sang ni d'entendre des cris, nous ne voulions même les torturer, ou les voir agoniser. Le plus silencieux et véloce c'est, le mieux. C'est ainsi alors que je n'allais nulle part sans mes deux femmes de garde. La menace qu'avait proféré le pirate à mon égard résonnait encore dans mes oreilles comme le son d'une cloche sonnant l'heure de ma mort, le vol d'un corbeau ou un dernier souffle qui quittait le corps. Je n'avais pas survécu cinquante-cinq ans pour être tué par un vil pirate qui ne savait étaler deux mots constructifs, ni parler comme un réel être humain et non comme une bête écervelée qui marchait sur deux.

Je quittai ma place au centre du hall, là où les yeux se faisaient guider vers moi malgré eux, involontairement et n'ayant guère le choix, quatre heures après l'aube et après la disparition de la rosée. Il faisait beau en dehors. L'air se trouvait embué des senteurs de plusieurs fleurs, se mélangeant joliment et créant une harmonie magique que seule la nature savait créer. Je mettais une robe pourpre à demi-manches donc les pans balayaient majestueusement le sol, pendant que ma tête était couverte grâce à un foulard blanc afin de me protéger du soleil dont le contact était, toutefois, agréable contre la peau de mes bras. Un panier, à la main, je me dirigeai vers la place du marché, mes gardes derrière moi. L'ambiance ici me plaisait plus que tout, tout le monde était occupé, parlant et riant à voix forte, lançant des regards partout. Je me dirigeai dans un premier lieu, vers le vendeur de poissons. Un poisson frais est la meilleure chose qu'on pouvait acheter ici. Un petit délice. C'est au moment que je quittais le vendeur de poissons que je la vis. Son visage laissait penser qu'elle était peut-être hautaine, et elle l'était un tout petit peu, ce qui n'était pas une mauvaise chose. Nos regards se rencontrèrent pendant un instant et je sentis un froid traverser mon corps. D'un pas assuré, je me dirigeai donc vers elle. « Miss Hawles ! », lui dis-je un peu trop froidement, tout en inclinant la tête un peu vers le côté en signe de politesse. Une politesse qui m'était pourtant étrangère, car jamais au grand jamais ne l'avais-je appelé Miss Hawles, et d'habitude ... nous allions au marché ensemble, main dans la main, rigolant des derniers ragots.

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